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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 06:40

http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRRsiFcaXN4IzUxYfDK1c8ZJ7kb5lzN3QnVRrveQMY5AIQyjihD1hIOtn1ZCe film est une pépite ! Tout est réuni pour passer un bon moment : un cast acquis à la cause d’un Ben Stiller complètement mégalo et pété du bulbe (et qui réserve de bonnes surprises comme le rôle déterminant de Chuck Norris et les caméos de Shatner et Azaria) , une romance tordue qui nous change des amourettes à la Dawson où les deux protagonistes ne s’aiment pas pour finalement découvrir que dans l’adversité, ils sont faits l’un pour l’autre (Pour le fun, citons dans ce cas de figure ce qui me passe par la tête : 6 jours 7 nuits, 40 jours et 40 nuits, Van Helsing, Bandits (mais là ; l’exercice de style réinventait le vaudeville) …la liste serait interminable), un pitch débile à souhait (ou comment gagner un championnat de… balle au prisonnier), un mentor à la Tortue Géniale (ou comment développer son sens de l’esquive à coup de clefs à molettes) et des handicaps dignes des Razmokets (costumes paumés ou à la Bioman, remise en cause de son moi profond, héroïne lesbienne puis ….).

Le plus, c’est que chaque personnage possède son histoire propre et invraisemblable, qu’il s’agisse du pirate ou du jeune à qui rien ne réussit et qui représente à lui seul une quintessence de tous les échecs vécus par les ados du monde entier en collège et lycée (peu de succès avec les filles, une entrée chez les pompom girls locales un peu loupé mais écrasante de drôlerie assumée).


Ajoutons à cela des commentaires sportifs décalés produits par une pseudo star has been avant d’avoir étéhttp://static.lexpress.fr/medias/1508/772362_meme-pas-mal-dodgeball.jpg dans les sunlights (si TF1 et m6 possédaient des commentateurs de ce genre, je commencerais peut être à regarder les matchs de foot, c’est tout dire) et les manigances de Stiller pour conquérir la belle de son rival (redoutable cour de séduction, il faut prendre note, car il impose le respect dans la ringardise la plus totale) sans omettre bien sûr le burlesque des affrontements de Dodgeball (entre les allemands surentraînés, les japonais, les rappeurs, le troisième âge…) , pour se conclure sur des retournements de situation attendus mais faisant rudement plaisir (le pari, le gamin boutonneux qui prend confiance en lui, le héros et l’héroïne ensemble, le pirate qui s’assume tel qu’il est…) y compris dans la déchéance du manitou du sport et dans son ahurissant commentaire final , désabusé et tellement con !


Pas de prise de tête, mettez vous sur off et rejoignez le doux délire de ces dodgeballers !

 

 

 

 

 

 

 


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