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31 août 2013 6 31 /08 /août /2013 03:08

the batman season 5Suite et fin de notre dossier sur The Batman. Merci de votre assiduité et bonne semaine!

 

Justice League

 

Je passerais volontairement sous silence le passage Batman Beyond, puisque les évènements décrits dans ce très bon show d’anticipation sur l’avenir proche et potentiel de Wayne se déroule justement dans le futur. Et au risque de dévoiler un élément clef de l’intrigue, on peut dire que le mythe du chevalier noir continue d’être ardemment entretenu par deux Bruce Wayne….

 

Amorcé avec la partie Superman et la nouvelle adaptation de Batman en animé, la Ligue de Justice était la suite logique de l’expansion de l’univers DC, d’autant plus que la plupart des personnages était déjà introduite, tant du point de vue des bons (Superman, Batman, Flash, Green Lantern et la planète Oa) que des bads guys (Metallo, Humanité, Grundy et autres Lex Luthor).


Pour les petit nouveaux comme Wonder Woman, on prend la série live de Linda Carter comme base psychologique et historique (Hyppolita, l’île des amazones, l’avion invisible….) et on remet le tout au goût du jour avec une force équivalente à celle de Superman (dixit un combat assez impressionnant entre les deux héros) et la capacité bien pratique de voler.


Hawkgirl aussi est introduite mais sans Hawkman (dont les apparitions laisseront un drôle de goût dans la bouche) tandis que les classiques n’ont pas été choisis au hasard. Ainsi, le Flash n’est autre que Wally West, le plus jeune tenant du titre et non pas Barry Allen, le scientifique, ce qui permet d’avoir un personnage limite immature (dans le bon sens) et dragueur, pouvant apporter une certaine légèreté dans des situations de crise. Le Green Lantern n’est pas le tant attendu Hal Jordan, pilote émérite et relevant de l’univers classique de DC, qui aurait pu être un doublon à Flash sur le domaine de l’insouciance. On n’utilise pas non plus le Green Lantern vu dans Superman the animated serie et on présente à la place un ancien G.I. du nom de John Stewart, parangon d’expérience et de rectitude don le sens de l’honneur aurait tendance à dépasser celui du kryptonien mais pouvant parfois recourir aux méthodes de Batman pour parvenir à ses fins.


Introduction également de Martian Manhunter , personnage aux pouvoirs plus divers que Superman mais à la fragilité plus grande que celle de Batman. Ses origines sont tragiques et il reste facilement influençable.


Les bad guys vont également être à la noce avec le retour pour au moins un épisode de tous les vilains déjà vus par le passé, Darkseid et Brainiac en tête, mais aussi en créant de nouveaux visages, comme celui de l’androïde Amazo ou bien encore Sinistro.


Dans cet univers apparemment très riche, l’accent va être mis pendant les deux premières saisons sur le côté fantastique et aventureux de la Ligue qui non contente d’être confrontée aux problèmes terrestres sera aussi amenée à mener la lutte pour le bien dans la galaxie. Les enjeux deviennent parfois universels et des races entières vont parfois devoir leur salut à l’interventionnisme de la Ligue. Côté action, le show remplit bien, peut être trop bien son office. Et avec sept personnages principaux au lieu d’un , le travers de négliger un aspect vital est grand. Et la série tombe dedans à pieds joints.


Justice-league-unlimited-04La vie privée des héros, du moins ceux ayant une seconde identité est simplement balayée, quand elle n’est pas utilisée comme un simple déguisement. Batman semble se consacrer uniquement à sa vie nocturne, Clark Kent n’est quasi jamais mentionné, les héros sont sans cesse attaqués et les évolutions scénaristiques propre à des confrontations au sein d’un groupe tout comme les histoires d’amour potentielles sont reléguées le plus souvent à deux ou trois lignes de dialogue pour quinze épisodes à courir après la ligue de l’injustice du moment. Il est vrai que certains épisodes se payent le luxe de voyager dans l’histoire de Dc, mais au final, à part coffrer le méchant de la semaine, le tout commence à s’enliser dans un manichéisme facile, la somme des pouvoirs de la Ligue étant nettement supérieure à celle des méchants psychopathes.


Arrive alors le triple épisode A la croisée des étoiles.


Et une fois de plus, tous les acquis volent en éclat. A elle seule, cette histoire balaye deux ans d’aventures, remet en cause jusqu’à l’existence même de la JLA et les liens les plus solides s’évanouissent d’eux-mêmes. Hawkgirl est un transfuge doublée d’une espionne et ce simple détail menace de détruire la planète entière. Les identités secrètes sont dévoilées par un Batman en grande forme à qui l’on ne peut rien cacher et les personnalités lisses vont se fissurer pour laisser transparaître des malaises latents, sources d’épisodes entiers dans les trois saisons à venir.


La JLA est déstructurée, la confiance est mise à mal, les membres fondateurs commencent à lutter contre leurs propres pulsions (donnant lieux à des allers retours uchroniques extrêmement fort avec en vrac un Superman ayant tué Luthor, une JLA totalitariste, les nazis dominant le monde à la Vandal Savage….) ce qui conduit à la mise en chantier de la JLU (pour Unlimited) où la ligue est composée de plusieurs dizaines de héros (Fate, Supergirl et j’en passe quand ce n’est n’est pas une corporation au grand complet type Green Lantern qui fait des siennes).


Le schmilblick repart alors de plus belle avec le projet Cadmus projet top secret gouvernemental visant à effectuer une séparation de la JLA et de l’état  en place (et permettant de voir que les USA savent qui est Batman , entre autre), Brainiac qui va s’unir à Luthor pour dominer et acquérir un but nouveau, le sien arrivant à son terme le tout sans parler des vilains et des super héros qui changent régulièrement de camp. Les scénarios sont toujours au top et s’étalent parfois sur une demi douzaine d’épisodes et les rapports simplement humains prennent enfin le temps d’exister, un héros ne pouvant être sur la brèche en permanence. Ainsi, voir Batman boire un café avec Green Lantern en parlant de ses sentiments pour Wonderwoman ou Hawkgirl à quelque chose de rafraîchissant tout comme voir Diana essayer d’inviter Bruce à s’humaniser en sortant ensemble et que celui-ci rétorque qu’il ne voudrait pas la mettre en danger de par la nature même de ses ennemis ce à quoi Wonder Woman s’empresse de briser une corniche en signalant que pour ce qui est du danger, elle a du répondant.

 

Le show s’allège donc de ses défauts majeurs, gagne en maturité et en complexité, sort des punchlines en veux tu en voilà et gagne  ses futurs galons de série culte intégrant même au vol la mort de Superman, le personnage de Doomsday ou bien encore en réservant des moments de gloire à chacun de ses protagonistes à l’image du final fantastique laissant une JLA détruite par un brainiac/luthor quasi omnipotent et contre lequel il ne reste que Flash qui, devant la menace s’enfuit à la grande suprise du boss du jour …. pour  le pulvériser littéralement pièces par pièces, ce dernier ayant au moment de son départ pris le contre pied d’effectuer le tour du monde aussi rapidement que possible pour avoir l’élan nécessaire afin de pouvoir le contrer.

 

Sa vitesse augmente alors de plus en plus , laissant derrière lui une traînée électrique ainsi que son insouciance et son manque d’assurance pour devenir un homme véritable et un héros éternel lors de sa victoire finale , pour laquelle il a failli lasser sa vie. La seule fois où une tension héroique aussi forte , où un tel déchaînement de pouvoirs a eu lieu  remonte à l’explosion du phénix dans la saga X Men ou bien encore au déchaînement d’Ororo contre Fatalis qui l’avait transformée en statue vivante. 


La cinquième saison sera agréable mais anecdotique face à un tel season final et le téléchargement illégal aura raison de la licence.


The Batman

 

Warner a donc fait le tour de ses emblématiques héros. Mais depuis quelques années déjà,bat girl et robin une nouvelle section s’est ouverte, à destination du plus jeune public. Terminées alors les triples ou quadruples lectures d’un même épisode (épisode pour lui-même, univers multi-référentiel à destination du geek, critique certaines d’une société contemporaine et défense des valeurs les plus élémentaires par un héros qui reste avant tout un être humain. Mais il y a encore d’autres dégrés de lecture possible…) et place à une action bon enfant sans trop de violence ni trop d’ambiguïté. Les héros sont des héros, les méchants sont des méchants mais comble du comble, ce n’est pas toujours leur faute.


On citera dans cette optique les Teen Titans, animés à la sauce japonisante manga et qui donne une série de cinq saisons sur des héros pré-pubères plus préoccupés par le repas du soir et l’amitié sincère du copain du jour que par la sauvegarde de leur ville. On modernise à outrance les graphismes et les histoires qui finissent toujours bien, on colle un nouveau boss sous jacent sur plusieurs saisons et on lance le tout sur des rails avec au final un grand bazar où le meilleur cohabite avec le pire.


Néanmoins, la franchise fonctionne et on met sur les rails, comme à l’époque de Tim Burton et de son Batman un nouvel animé qui correspond à la période de Batman Begins. Et comme la mode du côté Marvel est de redéfinir à la racine toute la cosmogonie super-héroïque, on se dit sans peine qu’on peut faire la même chose.


Et nous voilà avec The Batman.


Les deux premières saisons sont assez flippantes en fait, pas dans le sens où elles font réellement peur, il ne faut pas oublier que l’on parle d’un public (très) jeune, mais simplement car elles sont d’une vacuité sans faille. Lors de la refondation d’une histoire aussi connue, le héros seul n’est pas uniquement concerné. Toute la galerie de vilains doit connaître aussi un rajeunissement. Le Joker en tête en fait les frais et devint une sorte de pantin mutant extrêmement souple mais à l’humour d’un gosse de cour de récré de maternelle. Catwoman porte un costume qui la rapproche de son équivalent papier, le Pingouin reste relativement fidèle à lui-même avec un graphisme équivalent ni plus ni moins à une fusion de ses deux précédents avatars . M Freeze par contre bénéficie d’un relooking complet qui , si il n’a plus grand-chose à voir avec le personnage déshumanisé de la précédente version gagne en ampleur et en puissance, les scénarios le mettant en scène équivalent généralement à de très bons épisodes , tant du point de vue graphique que du point de vue de la confrontation inéluctable avec l’homme chauve souris. Man Bat ne connaît qu’une épuration de ses lignes et ouvre le bal en clin d’œil à l’ancienne série.  Seul Clayface est refondu en intégralité et deviens maintenant un ami d’enfance de Batman entré dans la police.


La batmobile et les batgadgets ont eux aussi eu la grâce d’un sérieux coup de jeune et le grappin se lance maintenant comme les toiles chez Venom, la technologie en plus. Le côté à la fois inquiétant et monolithique de la première batmobile des années 90 cède sa place à un véhicule aux lignes félines et racées qui laisse derrière lui les traces d’un nuage de plasma bleu du plus bel effet lors des scènes de nuit.


bat et batgirlLes adjuvants sont aussi remaniés, et Gordon n’apparaît pas avant la troisième saison. Batman devint alors dès le départ un simple hors la loi, bien qu’œuvrant pour la justice, qui doit être arrêté au même titre que le vilain du jour. Et c’est là que la série pêche sérieusement, de par son manque d’ambition flagrant. Esthétiquement parlant, on reste déjà déçu par les premiers plans où le gothisme torturé de Gotham était de suite identifiable et on a droit en lieu et place à des cellos issus de la série Martin Mystère. Le générique reste d’une banalité inquiétante face à son aîné qui était à lui tout seul une véritable histoire, quand au nouveau visage du héros, il n’est ni attirant ni mystérieux, ce que réussissait à faire ressentir l’autre Bruce malgré un faciès plus près du carré que de l’humain.


On part alors du principe que l’on se trouve face un Batman débutant. Mais pourquoi alors la galerie de vilains est elle déjà aussi complète ? Cela ne colle pas. Dans la saison suivante, on essaie de corriger certaines erreurs en jouant sur l’originalité de faire apparaître Batgirl avent Robin. Mais passés les quelques épisodes où Barbara Gordon tente de découvrir l’identité de Batman tout en se faisant accepter de lui tandis que son père parvient à changer la perception de la police et du public sur le Dark Knight, on s’ennuie de nouveau. Le fait d’avoir deux justiciers au lieu d’un ne change finalement pas grand-chose, si ce n’est la multiplication des risques.


Arrive alors la quatrième saison, et un nouveau changement s’opère avec l’arrivée de Robin. Ce Robin là est une refonte parfaite de tous les Robin préexistants, de Dick Grayson à Tim Drake en passant par celui des premières séries et des Teen Titans. Et c’est un fait heureux car il va redonner un peps salvateur à la série. La coexistence avec Batgirl va être houleuse et rappeler les bons moments des jeunes Titans. Autre fait intéressant, avec deux enfants, aussi merveilleux et dégourdis soient-ils, Bruce va devoir gagner en maturité et se rapprocher ainsi du Batman que l’on connaît mais sans pour autant négliger sa vie privée qui reste pour une fois développée à part égale dans cette série, Wayne étant globalement autant à l’écran que Batman. Les scénarios aussi gagnent en ampleur avec des méchants d’un nouveau genre à la psychologie en apparence plus fouillée sans compter l’évolution psychologique des anciens qui sombrent encore plus dans la folie, le psychiatre d’Arkam en tête. On commence à fusionner les anciens bons points de près de quinze ans d’animations pour trouver un produit fini correspondant à tous les âges, avec le retour également des multiples niveaux de lecture et des clins d’œil référentiels, ne serait ce qu’avec l’épisode qui se déroule des dizaines d’années après la disparition du Batman original et toute la légende du vigilante entretenue autour de celui ci.


Pour le moment on a donc : la maturité grandissante qui rapproche ce Batman de celui de base, dans son raisonnement comme dans sa tendance à s’approcher de la ligne jaune, le côté spectaculaire propre à l’ensemble des séries DC avec un soupçon de folie douce permettant d’avoir des pitchs jusque là encore inespérés comme lorsque le Joker subtilise l’appareil à venin de Bane pour devenir un diable hypertrophié, mais aussi dans cet autre très bon épisode où un has been total réussit à s’emparer de la potion ayant donné ses pouvoirs à Clayface, pour devenir plus redoutable encore. Les exemples pour une douzaine d’épisodes saisonniers sont encore très nombreux. Le côté futuriste de Batman Beyond commence à ressortir dans l’utilisation des gadgets et la transcription de l’atmosphère de Gotham qui arbore des ciels crépusculaires superbes, nonobstant la nouvelle Batmobile et tous les accès aménagés dans la ville du Manoir aux entreprises Wayne. Et enfin, Wayne équivaut à Batman dans le traitement du personnage, le monde des affaires ayant autant de temps de présence que celui du crime, sans compter un Bruce en Jeans et T Shirt souvent présent dans la Batcave pour un Batman qui apparaît régulièrement sur les sites Wayne.


New Batman AdventuresReste néanmoins deux petits ingrédients et non des moindres qui vont permettre d’obtenir une dernière saison flamboyante et rachetant elle seule les erreurs des quatre précédentes : une menace d’ordre planétaire et l’intégration de nouveaux personnages pour que l’évolution de Batman puisse passer d’un être solitaire (premiers épisodes) à un être pouvant se reposer sur d’autres mais en gardant un certain contrôle (l’arrivée des acolytes) et enfin un héros accompli, parfaitement conscient de ses faiblesses et n’hésitant pas non seulement à travailler en équipe, mais avec plus puissant que lui. Ce vrai bonheur télévisuel, ce fantasme de Geek est alors permis avec le season final de la 4ème saison, dans lequel viennent en bloc une invasion extraterrestre assez bien conçu via le remplacement progressif des humains par des cyborgs (déjà mis en place dans Batman TOS mais par un scientifique bien humain ayant perdu le contrôle de sa création), une alliance inattendue de tous les héros de Gotham de Batman à la police de la ville et de tous les vilains qui oeuvrent de concert pour sauver leur monde sur une musique sombre riche d’émotions. Il faut voir Mr Freeze débarqué, glace en avant , aux côtés de Gordon et sous l’approbation de celui-ci…  Mais l’élément le plus marquant reste la venue de  Martien Manhunter qui va se présenter à Batman après avoir sauvé la ville le satellite et les membres de la JLA !... que Batman connaissait déjà puisque démontrant qu’il avait déjà piraté le pc central de la Tour de Gué nouvelle génération. 


La cinquième saison s’annonce donc parfaite et elle l’est dans son ensemble, commençant sur les ruines de Gotham et avec un Batman complet et accompli. Le produit fini qui va de nouveau devenir l’ange gardien de sa ville. Et comme la saison annoncée et la dernière, l’équipe créative se lâche et offre des animés d’une qualité folle avec des idées complètement barrées. Le principe est simple et équilibré et alterne entre épisodes classiques confrontant Batman au méchant du jour (généralement le Joker) et les épisodes estampillés JLA qui restent les meilleurs de tous. Pour mieux s’en rendre compte, voici les points forts de chacun des dix épisodes.

 

The Batman season five / les points forts

 

Episode 1/2 : The Batman – Superman Story

sup et batLogique que dans cette ère nouvelle, le premier duo soit composé de Superman et de Batman. Et première surprise, Batman se retrouve confronté à un héros très connu mais extrêmement individualiste voir même orgueilleux, un peu comme à ses propres débuts.  Pour ce qui est des méchants du jour, excusez du peu, on a en vrac Métallo, Lex Luthor (qui arrive ici à sa représentation la plus réussie depuis longtemps et faisant oublier avec un plaisir non feint le Luthor et son iguane Ignace de la série Krypto qui a force de vouloir cibler un public encore plus jeune finit par servir de berceuse), Poison Ivy et Mercy. Le pitch ici, c’est d’avoir réussi  àcontrôler Superman qui va être envoyé pour tuer le Batman . L’épisode, double, est très bien réalisé et on ne voit pas el temps passé entre la première rencontre, la découverte des identités secrètes qui rappelle assez celles démontrées dans la série classique et l’affrontement final, plus l’apparition de Jimmy Olsen qui est enfin plus qu’une potiche masculine (ce qui était le cas dans toutes les adaptions sauf, dans Lois et Clark) et de Lois Lane, toujours aussi frondeuse. Et c’est finalement Batman qui parvient à convancre le héros suprême que le travail en équipe peut avoir du bon.

 

Episode 3 : Vertigo

 

Un épisode agréable mettant en scène les deux seuls super héros sans pouvoirs véritables de cette nouvelle JLA, Batman et Green Arrow , qui a sévèrement la côte avec la Warner, entre les derniers épisodes de JLU et la série Smallville. Si le projet de film pouvait se concrétiser là-dessus , ce serait vraiment formidable, surtout vu les bribes de scénario dont on a pu prendre connaissance récemment via certaines rumeurs… Espérons que la série live soit à la hauteur! Les scènes d’action et de réflexion sont ici légions, la naissace de Green Arrow est remarquablement bien écrite et démontre qu’un gosse de riche hyper gâté peut devenir un héros sans pour autant avoir un passif dramatique, d’où la différence évidente entre Green Arrow qui est frondeur et Batman qui reste réfléchi en toute circonstances.

 

Episode 4 : White Heat

 

Episode plus classique, sans la participation de la JLA, où Batman doit affronter un Firefly qui se prend pour Magma des X Men. Les effets de lumière sont magnifiques et la dualité psychique des personnages basée sur l’amour et la notion de bien et de mal est très fouillée, tout comme la conception même de pouvoir d’ailleurs.

 

Episode 5 : A mirror darkly

 

Arrivée en fanfare du Flash, toujours interprété par Wally West vu le côté adolescent du personnage qui ferait passer Robin pour un sage, et de son nemesis le plus connu, le maître des Miroirs. De beaux affrontements et une démonstration sans doute possible de l’intelligence du dark knight. La découverte de la Batcave par Flash repose sur une manière de faire assez logique pour le personnage.  

 

Episode 6 : Joker Express

 

Partant sur un principe de menace de caractère explosif sur l’ensemble de la ville via le réseau souterrain, cet épisode est le plus faible de la saison et rappelle furieusement tous les défauts de la première. Les scénaristes semblent céder à la facilité et on commence à s’inquiéter …

 

Episode 7 : Ring Toss

 

 

green bat… jusqu’à l’épisode permettant l’entrée en lice de Hal Jordan ! Amusant de voir que c’est dans la série se voulant la plus récente et la plus moderne qu’on parvient enfin à voir en action le Green Lantern original (si l’on met de côté son caméo dans un double épisode de JLU première période). Et on a droit pour la peine à un véritable festival ! Lantern se retrouve pris en charge avec un anneau quasi déchargé par Sinistro dont le caractère n’a jamais été aussi sombre et agressif, sorte de mélange entre le Luthor de Superman TOS le Amazo de JLA, le tout avec encore moins de patience et d’inhumanité que le Brainiac de JLU ! S’en suit un combat graphiquement remarquable qui se conclut par la défaite de Lantern qui ordonne à son anneau de retrouver Batman. Mais étant presque vide, il tombe dans les mains du…. Pingouin qui a tôt fait de comprendre comment il fonctionne avec les dérives que l’on peut supposer. L’anneau réagissant selon les images mentales de son propriétaire, le bouclier d’énergie cède la place à un parapluie géant ….

 

Ce qui reste drôle jusqu’à ce que ce brave Cobblepot soit retrouvé par Sinistro (après être devenu une goule de Dracula dans l’OAV de la franchise, on peut dire que le pingouin joue de malchance !). C’est alors Batman qui passe l’anneau et là , mazette,  ça ne dure pas longtemps mais qu’est ce qu’on se régale ! L’épisode finit bien sûr par une râclée pour le méchant, mais bon…

 

Episode 8 : The metal face of comedy

 

Le Joker revient dans un épisode délirant cette fois où , via un fou d’informatique travaillant pour lui, il parvient à se réincarner dans un ensemble nano-technologique capable de s’auto reproduire. C’est l’une des rares fois du show où le Joker parvient à dépasser le modèle de TOS visuellement, graphiquement, et verbalement. Le must réside dans le réveil du vrai Joker (entré en catatonie suite au transfert) qui a tout faire pour reprendre sa place dans le monde du crime et auprès d’Harley. Les quiproquos sont légions, les versus riche en originalité et le caméo de Nightwing en avatar choisi par Robin dans le monde virtuel achève de rendre l’ensemble plus que plaisant. Pour sa dernière apparition, le Joker a réussit un coup de maître.

 

Episode 9: Attack of the terrible Trio

 

La crise de nerfs de chaque adaptation animée de Batman, puisqu’on se retape encore l’histoire de ces trois amis qui se transforment ou arborent des qualités totémiques, celles du requin marteau, du rapace et du renard. A chaque fois les épisodes sont lourds et inintéressants  et cette fois ci, bien que le syndrome de mutation soit de mise, ne déroge pas à la règle. Le thème de l’animalité avait été brillamment bordé dans Batman Beyond. On aurait pu s’en passer après le Joker Show vu précédemment.

 

Episode 10 : The end of Batman

 

bat et anti batBatman et Robin sont confrontés à Wrath et Scorn, qui sont en fait leurs doubles maléfiques puiqu’ils aident les criminels contre la police. Ils portent eux aussi des costumes, quasi négatifs par rapport aux originaux. L’histoire est intéressante, permettant à Batman d’avoir son Bizarro, d’autat plus que son identité secrète est découverte et que Wrath est en réalité l’un des amis proches de Wayne. Parallèlement, on relèvera la même construction que dans l’épisode Bob et Carole et Lois et Clark de la série éponyme avec doutes, comparaisons des emplois du temps qui concordent trop souvent et menaces finales Heureusement, le Joker nous fait un come-back éclair et gaze tout ce petit monde, leur faisant perdre la tête. L’idée d’utiliser un contre Batman est bien mise en scène mais n’est pas neuve, car venant avant tout du monde des comics  pour une histoire qu était aussi très réussie. On remarquera la similitude des costumes d’ailleurs.

 

 

Episode 11 : What goes up …

 

L’épisode qui montre enfin le Hawkman de Thanagar et on pas une réincarnation d’un égyptien antique comme dans JLU ou un Hawkman traître aux idéaux du comics comme dans A la croisée des étoiles de JLA. Il s’agit bien ici de l’original et le scénario qui va avec se déroule pour la plupart en plein air ! On découvre l’origine des pouvoirs des Thanagariens sur Terre ou ailleurs d’ailleurs et il faut reconnaître à  Black Mask (méchant charismatique de cette licence, équivalent au Crâne rouge de Marvel, le passif historique en moins) que l’idée de partir directement avec l’immeuble contenant le coffre plutôt qu’avec le coffre seul était audacieuse. Un très bon moment donc qui laisse regretter qu’Hawkgirl aie longtemps été seule à voler dans le ciel de JLA.

 

Episode 12/13 : Lost Heroes - Final

 

C’est l’épisode qui va clore toutes ces années de super héros tv afin que la Warner puisse se consacrer pleinement à la sortie d’équivalents OAV de DC , déjà commencée avec Batman the Gotham Knight et Superman Doomsday. S’en sont suivis une nouvelle adaptation de JLA et de WonderWoman...  et prochainement de The Flashpoint Paradox.


Puisque c’est la fin, il n’y plus de retenue, plus de limite. Toute la JLA revient d’un bloc, comme la menace extraterrestre qui donne l’assaut final et une connexion bienheureuse avec la fin de la saison précédente pour effectuer un rappel discret avec le perso un peu oublié qu’est le Dr Hugo Strange. Et ce qui pourrait passer pour improbable se déroule : la JLA est kidnappée au grand complet, à l’exception de Green Arrow et de Batman qi n’ont pas de pouvoirs particuliers.


Comme je ne veux pas gâcher le plaisir à ceux qui voudront se procurer la double galette , je n’en dis pas trop mais sachez qu’entre des robots extraterrestres ayant littéralement pompés les pouvoirs des héros les laissant plus démunis que de simples humains, des combats homériques pour les récupérer et le recul d’une invasion qui menace la terre entière, il y a de quoi s'en prendre plein les yeux, nonobstant bien sûr un  rôle central pour Batman qui reste LE héros de cette série et de cet univers.

 

The Batman saison 5 reste donc une quintessence parfaite doté d’un final spectaculaire et qui permet de clore avec panache tout un pan de l’histoire de l’animation Warner … qui continuera de faire la joie des plus jeunes et des moins vieux pour de longues années encore.

 

 

Merci à toi lecteur d’avoir eu la bonté d’aller jusqu’au bout et à la semaine prochaine !

 

NB : pour info, Batman TOS et Superman TOS ainsi que JLU saison 1 et 2, Teen Titans saison 1 et 2, Batman Beyond saison 3, The Batman saison 1,2 et 5 sont dispo  en français et leur indication zone 1 révèle en fait un multizonage  .


Quand à Batman Beyond saison 1 et 2 et JLA saison 1 et 2, ils sont dispos dans les mêmes conditions mais seulement sous-titrés en français.


Restent JLU saison 3 ainsi que The Batman saison 3 et 4 et que Teen Titans saisons 3,4 et 5 qui sont dispo sans vf ou sous titres français et parfois même sans sous titres anglais.

 

 

 

 

 


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