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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 05:47

http://fr.web.img6.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/35/19/79/18373133.jpg

Ce film est un cas vraiment spécial. Fan de paradoxes temporels (si on peut parler ainsi de ses voyages dans le temps, puisqu’en fait, Ashton Kutcher, semble surtout revenir dans la passé par l’esprit, pour prendre possession de son moi enfant, le corps restant lui ancré dans la réalité du moment) son scénario alambiqué m’a d’abord perdu avant de me séduire pour de bon. Tant de pérégrinations basées sur le thème du « Et si… » cher à Marvel Comics fut un temps lointain ont mis mes méninges à rude épreuve, ne serait ce que pour faire la corrélation entre tous les passés, présents et futurs du personnage principal. L’histoire se tient de bout en bout et il reste incroyable de voir à quel point une simple phrase peut être lourde de conséquence (pour l’exemple, le passage dans la cave avec le père pédophile). Ce qui reste formidable, c’est que le moindre détail du film à son importance et que le tout s’imbrique au final parfaitement. Ne serait ce que les problèmes évoqués par son institutrice au début du film qui trouvent une explication environ ¾ d’heure plus tard.


Dans sa quête d’Amy Smart, le héros passe par toutes les étapes possibles (et elle aussi, dehttp://www.quebecwarez.com/upload_dvd/237/effet-papillon-2004-04-g.jpg bonne élève à pute, en fait, il n’y a qu’un pas ; de plus, les acteurs sont tous excellents dans leurs multiples interprétations de leurs personnages.) : son bonheur au détriment de celui de la fille, le bonheur de la fille au détriment du sien, une tentative de faire de son frère quelqu’un de bien ou au contraire de la laisser tomber totalement et le voilà avec les bras en moins, ou bien encore interné dans une prison avec cellule sur vue de militants nazis. Au final, nous sommes crevés de le suivre et lui en sort grandi en faisant la seule chose qui lui reste à faire, la sacrifier pour que chacun puisse mener à bien sa propre vie.


Un superbe voyage initiatique pour aller au bout de ses limites (du moins, celles d’Ashton), sans temps mort et l’esprit flottant sur sa propre condition et sur certains choix que l’on pourrait regretter lorsqu’apparaît le mot fin. Le premier film du classement à voir pour ce qu’il est réellement : un putain de bon moment avec ce qui ne gâche rien, des effets spéciaux pour une fois réduit au minimum syndical (excepté pour les transitions de réalité, il n’y en a pas d’autre).

 

 

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commentaires

Z
<br /> Iven', ça fait longtemps. Je me permets de faire irruption ici pour te signaler que je t'ai tagué sur mon blog, dans le club des bavards :<br /> <br /> <br /> http://aria-nisme.blogspot.fr/2014/01/le-club-des-bavards.html<br />
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I
<br /> <br /> voyons un peu voir ça!<br /> <br /> <br /> ça fait plaisir d'avoir de la visite en tous les cas! <br /> <br /> <br /> <br />