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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 05:02

2013-05-04 071034Un petit article express, ce qui ne m'arrive pas souvent, mais simplement pour vous inviter à jeter un oeil sur le travail de cette artiste au coup de crayon numérique bien agréable.

 

On notera beaucoup de tendresse dans les traits et dans les mises en situation très japonisantes, mais aussi beaucoup de caractère. On ressent parfois  des influences style Clamp, ce qui ne gâche rien. 

 

Vous pourrez retrouver ses illustrations à cette adresse : maelis.net . Visiblement, la jeune femme propose aussi à la souscription des calendriers illustrés. 

 

2013-05-04 070819 2013-05-04 070833 2013-05-04 070855

 

2013-05-04 070913  2013-05-04 071431

 

On soulignera la présence de lithographies de style Yaoï et d'autres bien craquantes!


Vous savez ce qu'il vous reste à faire pour en apprendre plus ! Et merci à Ségolène pour cette découverte ^_^

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4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 01:54

Ce mois-ci, les arrivages sont marqués par l'arrivée de nombreuses rondelles whovianesques. Je suis vraiment devenu fan des aventures de l'enfant de Gallifrey et quoi de mieux en attendant la sortie de l'attendue saison 7 que de replonger dans d'anciennes histoires épiques? Allez, petit coup d'oeil sur les achats du mois!

 

 

Doctor Who :

 

Doctor Who - A Christmas Carol [Blu-ray] Doctor Who - Battlefield [DVD] [1989] Doctor Who - Beneath the Surface Doctor Who - Beneath the Surface ( The Sea Devils [1972] )

 

Doctor Who - Beneath the Surface (The Silurians [1970] ) [D Doctor Who - Beneath the Surface ( Warriors of the Deep [19 Doctor Who Bred for War The Invasion Of Time Doctor Who Bred for War - The Sontaran Collection (The Time

 

Doctor Who Bred for War The Sontaran ExperimentDoctor Who Bred for War - The Time Warrior Doctor Who Bred for War The Two DoctorsDoctor Who Revisitations Box Set Doctor Who Revisitations Box Set - Volume 1 (Doctor Who - T

 

Doctor Who Revisitations Box Set - Volume 1 (The Caves Of  Doctor Who Revisitations Box Set - Volume 1 (The Talons Of  Doctor Who - The Five Doctors (25th Anniversary Edition) [1 

 

Beaucoup d'histoires provenant d'époques différentes avec des arcs provenant  des différentes incarnations du Docteur. Pour ce que j'ai pu déjà voir, The Five Doctors est assez sympathique (retour complet dessus la semaine prochaine ) . Doctor Who - The Movie permet de constater avec regret que Paul McGann aurait été un excellent Docteur si la transition US avait été concluante. The Caves of Androzani est une histoire un peu bateau sur des androïdes mais permet de marquer le passage du cinquième au sixième Docteur. Le passage des Sontarian dans l'époque moderne du Docteur avait permis de ressortir un coffret intégral intitulé Bred for War regroupant toutes leurs interventions passées. Une bonne occasion de remettre la main sur de petites pépites. Le coffret Revisations première partie n'est pas non plus avare de bonnes histoires avec entre autre un très inspiré Talons of Weng Chang qui joue un peu avec le "péril jaune" maladroitement abordé le plus souvent avec la série des Fu-Manchu.

 

A noter dans le bluray d'A Christmas Carol , qui reste un épisode de Noël assez moyen toutes proportions gardées, la présence du Prom 2010 avec le score de la série à partir de la cinquième saison. Un excellent moment qui fait écho à celui de 2009 offert sur le coffret des épisodes spéciaux uk.

 

 

Mangas

 

Naruto - Le film La légende de la Pierre de Guelel [Blu-r Naruto Shippuden - Le film La Flamme de la Volonté [Blu-r Naruto Shippuden Le film - The Lost Tower Combo (Blu-Ray) 

 

Deux promotions sur Amazon.fr m'ont permis de compléter ma série d'OAV de Naruto et Naruto Shippunden en Bluray. Le ninja bondissant était déjà extrêmement nerveux en divx, alors dévorer du Rasengan et du clônage de l'ombre en VO DTS MA 5.1 , ça devrait le faire! 

 

 

Divers

 

21 Jump Street [Blu-ray]  A Christmas Carol [DVD] Eternal Sunshine of the Spotless Mind [Blu-ray] Kill The Gringo (Get The Gringo) [Blu-ray]

 

Les visiteurs Bluray Looper Mon nom est Personne - Boîtier métal [Blu-ray] Moonrise Kingdom [Blu-ray]

 

Night and Day [Blu-ray] Philibert [Blu-ray]    (S)ex List [Blu-ray]  Shadow [Blu-ray] Two For The Money [Blu-ray]

 

Wolfen 

 

Beaucoup de choix et de diversité dans cette sélection. Je tiens à souligner la qualité de la parodie presqu'amoureuse envers le genre capes et d'épées à la française que représentent Les aventures de  Philibert. Tout est tellement poussé dans le côté surenchère et kitch qu'on ne peut que passer un excellent moment. Jérémie Rénier m'a épaté sur ce coup là, tout comme Manu Payet. Seul le cabotinage d'Alexandre Astier reste un peu en retrait par rapport à la prestation de ses collègues, ce qui n'est pas peud ire quand on connaît le bonhomme. Les costumes sont splendides et certaines scènes sont incontournables! La ritournelle sur le capitaine puceau, les scènes de nus qui passent complètement à la trappe pour le héros et certaines saillies ... sans compter le passage des galères et tant d'autres! Mésestimé à tord, croyez moi! Et beaucoup plus fin que le déjà très drôle Your Highness (mais beaucoup plus léger dans le côté graveleux, fort heureusement).

 

A Christmas Carol (deux versions dans le même billet, c'est un fait exprès!) avec Patrick Stewart est l'une des meilleures adaptations modernes selon moi du conte de Charles Dickens. Classique mais inspirée, l'ancien Capitaine Picard est impérial dans le rôle titre (ce qui est souvent le cas quand il s'occupe de porter sur sion nom une adaptation, ne serait ce qu'avec un Lion en Hiver pour l'exemple ou bien encore ). A noter qu'il s'agit de l'import UK qui même si ce n'est pas précisé offre la vo/vosta ET la vf/vostfr! Plus d'excuses pour passer à côté, d'autant qu'il était en core dispo pour 0.01£ (non, ce n'est pas une erreur de prix)  sur amazon.co.uk chez un vendeurs tiers quand je l'ai eu.

 

Mon nom est personne était presque donné et je n'ai pas résisté à l'upgrade en haute définition. Je suis impatient de retrouver Jack Beauregard!

 

Plusieurs films de cette fournée ont bénéficié d'un bon retour sur plusieurs forum, je pense Kill the Gringo et Eternal sunshine ot the spotless mind et puis découvrir un Jim Carrey de la grande époque, cela ne se refuse pas.

 

Je n'avais pas du tout aimé Night and Day la première fois que je l'ai acheté. J'avais tenu 30mn et je l'avais revendu aussi sec de mémoire. Il appartient à une période où je ne pouvais plus voir le Tom Cruise en peinture. Et ce dernier a traversé une une période de idsette où il a su rebondir et casser son image. Tonnerre sous les tropiques en tête. Et la renaissance a eu lieu avec Mission Impossible Ghost Protocol. J'ai commencé à re-suivre le bonhomme et sa prestation hallucinante dans Rock of Ages m'a littérallement scotché tant il était capable d'un jeu monstrueux et d'une dérision extraordinaire (et puis Like a Hurricane .... ) . Il fallait que je complète une commande, j'ai décidé de lui redonner une chance et comme depuis ce premier essai, je suis passé à la VO quasi intégrale, je pense que la deuxième chance devrait être la bonne !


 

Série TV

 

bref, - L'intégrale - Épisodes 1 à 82 [Blu-ray]  Breaking Bad - Coffret intégrales des saisons 1-2-3 [Blu-r The Vampire Diaries - Season 3 (Blu-ray + UV Copy)[Region F 

 

 

Pour une fois, très peu de série TV ce mois ci. J'ai eu Vampire Diaries saison 3  finalement et gratuitement en plus. Faudrait que je me décide à les visionner un jour ces vampires là! Mais j'ai peur de me retrouver avec un ersatz de Twilight. Si certains d'entre vous ont un avis , qu'ils n'hésitent pas! Breaking Bad était bradé et je suis extra fan alors l'occasion de remplacer mes vieux downloads était trop forte.

 

J'ai pris Bref l'intégrale en commande groupée avec une collègue qui me l'a chaudement conseillé. Nous verrons si elle avait raison!

 

Divers

 

XBOX 360 - F.E.A.R. 3 Death and return of superman 

 

J'ai été rudement gâté pour Pâques. D'un côté , le jeux xbox 360 F.E.A.R. 3 en édition collector. Il contenait le steelbook du jeu et une statuette assez vilaine mais tout à fait dans le ton. Je n'ai pas joué aux deux premiers mais cela n'a pas l'air d'être rédhibitoire.

 

Et surtout, côté BD, j'ai reçu The Death and Return of Superman, la réédition Omnibus. Le pavé fait plus de 1050 pages, il est superbe, imprimé sur du papier de haute qualité et entièrement en anglais. Grâce au Dr Who, cela a de moins en moins d'importance et la compréhension est facilitée par les images. C'est tout simplement un monument! Le comic pèse près de 10 livres et la Poste me l'a fait parvenir dans un sac postal bleu spécial!

 

Allez bon mois à tous et à la semaine prochaine pour un petit tour de Tardis!!

 

 

 

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27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 05:34

http://www.grands-enfants.fr/wp-content/uploads/2009/09/lesecretdelapyramide.jpgCoup de cœur pour ce film inhabituel dans la filmographie de Barry Levinson. Le secret de la pyramide, loin de se dérouler en Egypte ; quoique, raconte la première rencontre en Holmes et Watson, lorsqu’ils étaient encore au collège.

A priori, on aurait pu craindre un mélange entre les gamins des Goonies, pour le côté aventure (et déjà produit par Spielberg), et Harry Potter, pour le côté anglais et la trogne de Watson qui aurait pu être un bon palliatif à Daniel Radcliffe mais aussi pour l’aspect collège et le pseudo affrontement intellectuel avec l’albinos de service craint par tous sauf par le héros.


L’histoire propre du film est assez intéressante (excepté cette foutue bluette qu’on nous impose systématiquement lorsqu’un film s’attarde dans le monde des ados) mais convenue, car le métrage ne trouve un second souffle salvateur que dans une deuxième partie riche en rebondissements attendus ou non.

Les effets spéciaux, qui pourraient paraître rétros aujourd’hui ont tout de même assez bien vieilli (on est en 1985) et on ne pourra rester que bluffé devant la scène du meurtre par vitrail interposé.

Le tout donne tout de même un ensemble homogène mais pourrait laisser une sensation de « aurait pu être mieux » dans le bec… si on ne poursuivait pas jusqu’à la fin du générique qui laisse une surprise de taille tellement inattendue, elle, qu’elle donne envie de se retaper ce Secret de la pyramide, tellement les perspectives sont alors différentes.

Enfin, il reste amusant de constater que moult adaptations des aventures d’Holmes et Watsonhttp://www.lacinemathequedetoulouse.com/system/photos/4445/original/LE-SECRET-DE-LA-PYRAMIDE-01.jpg?1318250058 adultes peinent souvent à se hisser au niveau de celle-ci qui reste totalement inventée par rapport à l’œuvre de Conan Doyle. Attention, je ne dis pas que cette dernière est à jeter, bien au contraire, tout comme un bon lot de retranscriptions qui valent leur pesant de cacahuètes (Le Baskerville avec Lee-Cushing, les excellents Basil Rathbone ou bien encore une série assez récente qui était remarquablement bien réalisée) … au milieu d’autres qui sont , disons le clairement, de la merde.

 

En bref, pour cette version ci, miam-miam !

 

 

 

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 05:45

http://images.allocine.fr/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/36/24/96/18868904.jpgLa fine équipe Richard Donner (un génie ce mec avec ses Arme Fatale, sa Malédiction et son Superman pour ne citer que cela … Complots et Assassins étant un peu en de ça du minimum requis quand même, surtout pour la VF avec Banderas !) Mel Gibson se réforme de nouveau (vieille habitude entre ces deux là avec au minimum une demi douzaines de films en commun) pour nous offrir un western mâtiné de parodie extraordinairement rafraîchissant.
Maverick était au départ une série Tv avec James Garner dans le rôle titre (que l’on me corrige si je me trompe mais je pense avoir raison), il est donc logique que celui-ci soit réembauché pour le long métrage et pas seulement dan un caméo façon grotesque à la Starsky et Hutch mais avec un second rôle bien étoffé. De plus, les traits de ce dernier sont vraiment proches de ceux de Gibson, à se demander s’ils ne sont pas réellement liées dans le vie…


Présence méritée et méritoire en somme pour ce grand acteur qui se fait trop rare (à part Space Cowboys ces dernières années, je ne vois rien de marquant à l’horizon). Mais avec un tel repsect pour le matériel de base, on peut se surprendre à penser à une adaptation de Rawhide avec un second rôle tenu par Eastwood lui-même, pourquoi pas…


Cinéma oblige, on se retrouve finalement avec une histoire bien ficelée et avec de grandeshttp://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/36/24/96/18867573.jpg gueules US comme Foster (qui débuta déjà dans l’Ouest avec Kung Fu) , Coburn, Molina (loin de sa prestation défroquée du Da Vinci Code) et des actions à répétitions plutôt osées comme cette course de diligence ou Gibson est impeccable (cascade longtemps envisagée par l’équipe mais repoussée au possible pour cause de sécurité sans doute, ce qui se révèle légitime quand on voit à quel point le chariot penche vers les chevaux lors de cette séquence).
La musique est également bien adaptée et le montage de Stuart Baird se montre plus qu’efficace (on retrouvera le bonhomme aux manettes de Star Trek Némésis et force est d’avouer qu’il s’en bien sorti là aussi).


http://fr.web.img1.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/36/24/96/18867574.jpgLe scénario, pour revenir à lui est redoutable : il débute par un innocent tournoi de poker aux enjeux mirobolants rassemblant les meilleurs joueurs de la contrée et attire Gibson comme Luthor la kryptonite. Le good guy, désireux de se brûler les ailes sur l’aura de Fortuna rassemble ses nippes et recouvre toutes ses anciennes créances avec une réussite plus ou moins consommée mais nous laissant extatiques devant tous ces gags, quiproquos et arnaques en bonne et due forme (irrésistible clin d’œil de Glover et de ce guimmick « je suis trop vieux…. ») . On finit par se retrouver au tournoi lui-même (après être passé par un saloon, un règlement de compte, chez les indiens , par une chasse aux peaux rouges le tout trafiqué à mort bien sûr…) et devant un final inattendu (si,si,si) pour en conclusion partager avec le sourire la chance de nos joueurs préférés.


Du grand spectacle comme Hollywood n’en fait plus depuis. Dommage.

 

 

 

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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 07:57

http://minimal-design.de/kurs2/startrek/bilder/voyager.gifAttention, saison culte bien qu'ayant un goût de bâclé pour le fameux final d'1h30 que Paramount a une fâcheuse tendance à massacrer quand il s'agit de Star Trek.


TOS n'avait pas bénéficier d'une telle mesure dans les années 60, budget oblige mais résultant aussi d'une incompréhension grandissante du studio pour cette série étrange sortant de l'ordinaire (une troisième saison avait été mise sur les rails mais d'extrême justesse, alors un épisode double !). D'un autre côté, si on se positionne sur la quatrième vie de la saga (si on compte bien : 1ère vie avec TOS, 2ème vie avec la série animée, 3ème vie avortée avec Star Trek Phase II), 6 films de cinéma représentent en soi des funérailles de luxe sans compter bien évidemment sur la fameuse préquelle organisée par le papa de Lost et de M.I :III , J.J Abrahams

.
TNG avec " Toutes les bonnes choses… " pouvait se prévaloir elle aussi d'un final grandiose … à base de paradoxe temporels initiés par Q. On se retrouvait ainsi avec un Enterprise customisé capable de faire pâlir d'envie un croiseur klingon dernier cri, le tout également sur fond d'intrigue temporelles…


Star Trek Voyager, donc nous présente l'apothéose d'un voyage de retour de sept ans qui nehttp://fr.web.img2.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/65/41/84/18861849.jpg pouvait se solder que par trois issues possibles : la destruction du vaisseau en tant que tel (comme cela a été le cas dans de nombreux épisodes mettant en jeu une réalité parallèle avec clonage, mémoire effacée, dédoublement d'astronef et consort), l'impossible retour dans le quadrant alpha et une errance sans fin sur plusieurs générations (parallèle intéressant avec le vaisseau Klingon de l'épisode Prophétie qui ignorait la signature des fameux accords de Kithomer, ou bien encore avec un le futur alternatif décrit dans Fractionné avec un Itcheb et une Naomie adultes, moment particulier qui permet d'ailleurs de renouer avec le fameux épisode flashback qui existe dans toutes les séries contemporaines, permettant de mettre de côté un budget conséquent pour l'épisode suivant… à ceci près que Voyager révolutionne ici complètement le genre en proposant une incursion réelle des persos présents dans ces retour dans le passé au service d'un scénario diablement prenant et efficace) et bien sûr le retour triomphal sur Terre qui restera une douce arlésienne jusqu'à l'épisode final , 7 saisons semblant être un nombre fatidique à la vie des séries de StarFleet.

De plus, la série aurait pu s'arrêter beaucoup plus vite avec un peu plus de chance pour l'équipe de Janeway car les occasions n'ont pas manqué depuis le début du show entre les avances de Q , les rencontres divers et variées avec la race du Pourvoyeur, les Okaampas , Kes en tête qui a permis un saut de 10 000 années lumières en cours de route avant de disparaître à nouveau dans la saison précédente sans coup de booster cette fois ci ou bien encore les tunnels de transdistorsion borgs (qui seront finalement utilisés)….


http://fr.web.img3.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/65/41/84/18861848.jpgCette 7ème et dernière salve d'épisodes reste donc réussi à plus d'un titre. Tous les personnages vont connaître leur ultime aventure, permettant d'approfondir encore plus certains aspects de leur personnalité, qu'il s'agisse de quête d'humanité pour Seven ou le Docteur, de sauver une race à part entière via la défense de ses droits à travers les hologrammes, rebondissements scénaristiques éminemment sympathiques depuis TNG (il suffit de se livrer à un rapide calcul pour se rendre compte du nombre d'épisodes mettant en scène les holodecks (plus nombreux encore que ceux sur les téléporteurs) pour le meilleur (Moriarty dans TNG dans un superbe double épisode commençant à aborder la liberté légitime des hologrammes, rejoint en cela par En chair et en Os ou Auteur Auteur ici , eux même écho du fameux épisode de TNG où Riker démonte l'existence de Data vis à vis des droits des androïdes ou bien encore du poignant épisode traitant de la paternité du dit Data…. Vous suivez toujours ?) comme pour le pire (l'épisode où Harry Kim tombe amoureux d'un hologramme, et dans un sens certains épisodes avec en vedette le Capitaine Proton (celui avec les envahisseurs de la dimension photonique, un peu lassant et surtout trop long).


On notera aussi la maturité d'autres personnages obtenus à la fin d'un long parcours initiatique pour B'ellana Tores qui refusait tout d'abord son héritage de Klingon avant de l'accepter totalement ici (puissant épisode à ce sujet que celui intitulé Lignée) ou Tom Paris qui s'accepte enfin pour ce qu'il est sans devoir sans cesse prouver sa valeur à tous (allant même jusqu'à refuser dans le final une expédition assez dangereuse sous prétexte d'être père et mari de surcroît).

Neelix pour sa part bénéficie d'un final inattendu en rejoignant un groupe de talaxians sur la route du quadrant Alpha tout en étant investi du rôle d'ambassadeur permanent de Starfleet dans le quadrant Delta. Ce petit stratagème permet une haie d'honneur pour cet alien atypique qui, malgré son extravagance dans le monde très ordonnée et militaire de la fédération, a su être un parfait pendant de Guinan de TNG. L'évolution de Tuvok, bien amorcée dans les saisons précédentes stagne toutefois quelque peu dans ces épisodes pour mieux repartir avec le départ de Star Trek.


Chacotay reste quelque peu effacé lui aussi, mais les scénaristes lui ont laissé un background affectif explosif sur la fin avec une relation naissante et imprévisible avec Seven.


Paradoxalement, Janeway reste la seule à ne pas changer de position. Déterminée, http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/65/41/84/18861843.jpgrésolument optimiste quant à ses chances de ramener son équipage à bon port tout en restant un des parangons des valeurs de la fédération (cf l'excellent Le Vide ou bien encore Q2), il lui faudra être confronté à une vision d'elle même venant du futur pour qu'elle puisse réaliser ce qu'elle risque de devenir : une femme froide, cynique (amis du Dr House, bonjour) et désabusée mais surtout résolument opportuniste. En bref, en totale opposition avec la Janeway historique.


D'un autre côté , excepté les affreux uniformes du futur, cet amiral va permettre de clore la série tout en se payant le luxe d'effectuer un rappel des valeurs morales de StarFleet (qui quelque soit la situation ne sont jamais perdues) et surtout en offrant aux geeks (il faut être un geek pour regarder Star trek, car on ne peut raisonnablement pas se taper au bas mot 700 épisodes toutes séries confondues doublés d'une dizaine de films et même d'une série animée sans être véritablement mordu (ou malade, mais c'est un autre cas de figure) une deuxième mise à mort des Borg et de leur reine (qui voit ici revenir dans le rôle l'actrice ayant déjà officié sur First Contact) dans un armageddon apocalyptique de leur civilisation (et accessoirement de leur plan de conquête de la galaxie, fort audacieux s'il en est).


Et une fois de plus, Voyager officie un virage à 180° par rapport à l'univers de Roddenberry.

En effet, dans TNG, l'ennemi intime de l'Enterprise est Q et pourtant, à la fin de la série, Q sauve l'humanité en donnant de nombreux et précieux indices à Picard.


Dans TOS, les ennemis sont légions mais des solutions pacifiques sont le plus souvent adoptées ou à défaut le statu-quo, à l'exemple de l'affrontement séculaire avec les Klingons qui se finit par le sacrifice d'un vaisseau de Starfleet pour défendre ces derniers, dixit Kithomer.


Dans DS9 , les Bajorans finissent par se faire des alliés chez les Cardassiens et inversement et la guerre avec le Dominion se solde par une paix à priori durable.

 

Dans Voyager, la Nemesis reste les Borgs. Introduits par Q dans TNG, quasi absents dans DS9, menaçants d'assimiler l'humanité dans Enterprise et ayant marqué l'histoire avec l'assimilation de Picard et la bataille de Wolf 359 (qui conduit à une liaison directe avec le perso de Sisko, Star Trek étant comme Marvel, un univers dense avec des ramifications multiples inter/intra protagonistes, les actions menées dans certains épisodes pouvant paraître anodines et pourtant lourdes de sens 4 saisons plus tard), les Borgs vont devenir récurrents dès la saison 3 en remplacement des kazons (mélange falot de klingons et cardassiens), et vont être une source inépuisable d'explorations exponentielles de leur monde et de leurs capacités (le monde borg étant graphiquement et visuellement impressionnant).


http://fr.web.img2.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/35/78/82/18424713.jpgSuivant les aléas de la pérégrination du Voyager, les alliances vont se former, des affrontements vont se dérouler, des offres vont être lancées mais la menace et la rancœur de Starfleet et surtout de Janeway (emphatiquement renforcées par les liens l'unissant à Seven of Nine et Itcheb et ses compagnons) vont conduire à la destruction pure et simple de l'espèce via un coup final quasi fatal et qui devrait reléguer la menace Borg aux calendes vulcaines. L'apport de la technologie du futur reste un point déterminant, en totale trahison avec les deux directives premières (temporelles et non ingérence) proposant cependant un customisation radicale du Voyager (en écho à celle de L'Enterprise dans " All the good things…. ").


Nonobstant ces événement à la tonalité plus qu'épique, on relèvera malgré tout certains épisodes typiquement Star Trek luttant contre valeurs négatives telles que le terrorisme (La course) , la manipulation des esprits (Répression) , les soins et autres services bénéfiques de la société réservés aux plus fortunés (Soins intensifs), l'oppression (Corps et âmes), les conditions de détention abusives de prisonniers et la peine de mort (Repentance), le racisme (Le vide), l'endoctrinement (Main d'oeuvre), le droit de liberté bafoué des peuples (Les lois de la nature) …..


Un excellent cru de Star Trek en somme, idéal pour les néophytes qui voudraient se plonger dans cette série hors norme après un visionnage de First Contact. Faites chauffer les téléporteurs et en route pour de nouvelles aventures !

 

 

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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 04:17

Bonjour tout le monde ! Peu d'achats ce mois ci, la faute à une actualité très restreinte côté sortie et à un désintérêt croissant envers le monde du bluray. Chose complètement folle que de lire ça ici, certes, mais la vie a parfois d'autres priorités... Et le fait que la fiche de paye n'arrête pas de décroître y est aussi pour beaucoup! 

 

Heureusement , quelques titres sont quand même parvenus à la maison et nous allons en faire rapidement le tour! Enjoy!

 

Doctor WHO

 

Doctor Who - The Beginning (An Unearthly Child [1963] - TheDr Who - the beginning - an untheraly child Dr Who - the beginning - the daleks Dr Who - the beginning - the edge of destruction

 

Doctor Who The Key to Time (Limited Edition Numbered CompleDr Who - Key to time - part 1 - The ribos operation Dr Who - Key to time - part 2 - The pirat planet Dr Who - Key to time - part 3 - The stones of blood Dr Who - Key to time - part 4 - The androids of tara

 

Dr Who - Key to time - part 5 - The power of kroll Dr Who - Key to time - part 6 - The armageddon factor Doctor Who The Complete Specials [Blu-ray][Region Free]Dr Who The Dalek Collection [Import anglais]

 

Doctor Who est une série antédiluvienne de la télévision britannique. Beaucoup d'entre nous la connaisse via son rebout de ces dernières années via la 9°, puis 10° et enfin 11° incarnation de son personnage principal. Mais les créateurs ont eut la bonne idée d'en faire en fait une suite directe des épisodes des années 60/70 et 80. Bon, il ne faut pas rêver, on ne verra jamais traduit ces Doctor's Classic (à part une poignée d'épisodes diffusés autrefois de manière éclair par TF1). Heureusement, la BBC, consciente de la richesse de ce patrimoine, a entrepris de les ressortir (pour le matériel dispo  tous les cas) en dvd pleins à ras bord de bonii! Le tout est compatible avec nos lecteurs et en vo sous-titrée anglais.

 

Le niveau d'anglais nécessaire est moyen et pour peu que le votre ne soit pas rouillé, vous parviendrez à suivre sans trop de problèmes les pérégrinations de notre héros favori!

 

Pour le coup, j'ai récupéré le coffret The Beginning, qui propose les premières aventures du Docteur. On y découvre le pilote, une sombre histoire assez longuette avec des hommes des cavernes et surtout les origines des Daleks (Tous en choeur : Exterminaaaaaaaaaaaaaate!). La qualité pour du matériel aussi ancien est au rendez vous et on se laisse prendre avec plaisir à ces aventures surannées mais non moins pleine de charme. On sent qu'il s'agit d'un budget tv, mais qu'importe!

 

Un plaisir ne venant jamais seul, j'ai aussi récupéré le coffret intégral de la saison 16 : The Key to Time. On passe cette fois au quatrième Docteur qui doit récupérer 6 morceaux d'un artefact pouvant mettre fin au temps lui-même. Chaque dvd renvoie à un morceau et donne lieu à des aventures proches du théâtre filmé, certes, mais dans lesquelles on retrouve bien la patte du Timelord. Action, humour décalé, critique en filigrane de certains mots sociétaux et la présence de K-9 et de Romana, assistante du Docteur et elle même Time Lady. Une bonne cuvée en tous les cas.

 

Le coffret Daleks permet d'avoir l'intégrale des deux films sortis au cinéma dans les années 60 avec Peter Cushing dans le rôle du Docteur. Ils ne sont pas canons par rapport à la série mais permettent d'avoir droit à deux grandes aventures dans le ton habituel. A noter, le coffret est en vo uniquement, sans sous titres!  Il est édité par Studio Canal et non par la BBC. Et c'est bien dommage.

 

Je clôture cet arrivage galiffreyein avec le coffret UK des Special de David Tennant.Il est différent du coffret Fnac français puisque l'épisode avec Kylie Minogue est aux abonnés absents. Mais en contrepartie, le coffret est juste énormissime. Tout d'abord, on a droit à de la vraie haute définition , image et son 5.1 dts compris, ce qui change agréablement du dts MA 2.0 du seul coffret bluray sorti en France. Mais les bonus sont aussi présents en nombre avec des making-of approchant l'heure pour chaque épisode et enfin le Prom 2009 du Docteur qui s'est joué au Royal Albert Hall avec de grands morceaux de la piste sonore de la série joués par un orchestre et avec de nombreuses animations. Indispensable! Je ne remercierais jamais assez le Chat (qui se reconnaîtra) pour cette (re)découverte!

 

Japanimation

 

Darker than BLACK - Intégrale - Edition Gold (5 DVD + LivrFlcl l'intégrale, Série de 6 OAV- coffret 3 DVDOrphen le sorcier noir - Intégrale - Edition Gold (6 DVD +School Rumble - 2 OAV - Les vacances d'été - Edition Gold School Rumble - Intégrale Saison 2 - Edition Gold (6 DVD +

 

Comme d'habitude, petit arrivage de mon abonnement Gold avec l'excellente Orphen qui avait marqué son temps, mais aussi des séries plus récentes comme Darker than Black ou School Rumble. A noter, l'intégrale de FLCL que je vais enfin pouvoir découvrir. Une bonne fournée, assurément... bien qu'avec la sortie de la collection Saphir (anciennement Ruby), de nombreux titres Gold vont être dispo en Bluray pour une dizaine d'euros de plus. C'est à se demander si cela vaut vraiment le coup de continuer à recevoir des coffrets dvd qui sentent le fond de catalogue dans leur traitement...

 

Divers

 

br lost destination Catch Me If You Can [Blu-ray]Dr HOuse saison 7 BlurayFlucht von Alcatraz [Blu-ray]-copie-1

 

Mr. Bean macht Ferien [Blu-ray]Queer As Folk 1-5 [Import anglais]Rock of Ages [Blu-ray]The Breakfast Club [Blu-ray]

 

The Core - Der innere Kern [Blu-ray]

 

J'ai gagné Lost Destination suite à un concours sur le site BREF. L'histoire à l'air sympathique, on verra bien. Amazon.de proposait des promos intéressantes sur des sorties Bluray qui ne sont même pas encore envisagées en France. VF + VOSTFR présentes en plus de la VO, j'ai mis de suite dans le panier. La septième saison du Dr House a été récupérée pour une bouchée de pain sur le Leboncoin.fr, site auquel on ne pense pas forcément. Je conseille le visionnage de Rock of ages, car même si le couple de héros est insupportable (cousins éloignés de Justin Bierber), les seconds couteaux ont font des tonnes et s'amusent ouvertement. Cruise et Baldwin, tout comme Zeta-Jones sont excellents! The Core en BR vaut également le détour avec un piste sonore surpuissante.

 

Et enfin, j'ai réussi à mettre la main sur le coffret intégral de Queer as folk. Il s'agit du coffret de l'adaptation US, dispo en Angleterre avec vf et vostfr sur tous les épisodes pour les intéressés. J'avais déjà pu voir il y a fort longtemps sur M6 la série UK (diffusée à une heure complètement improbable, comme d'hab avec M6 pour les séries de qualité) et je suis curieux de voir ce que peut donner un remake de ce type du sujet dans ce pays si puritain.

 

Jeux Vidéos

 

Ne me demandez pas pourquoi, mais Microsoft a été pris d'une frénésie de méga soldes sur sa console XBOX. De nombreux jeux étaient bradés pour 3 ou 5€. Je me suis fait plaisir à moindre coût (même si le download a été sacrément long).

 

XBOX 360 - Virtua Fighter 5XBOX 360 - Tomb Raider LegendXBOX 360 - Rayman contre les Lapins Crétins

 

XBOX 360 - KING OF FIGHTERS 13 XBOX 360 - GRID

 

Rayman contre les lapins crétins est un bon défouloir. On sent qu'il a été adapté pour la Wii mais la version XBOX reste jouable et bien agréable. Virtua Fighter 5 est une sacrée claque visuelle (j'en étais resté aux adaptations Saturn!) , c'est fluide, technique, un vrai bonheur pour un jeu de baston.  J'avais quelques craintes pour KOF 13. J'avais acheté le 12 il y a un an et c'était une vraie daube (je n'y avais touché que 5 minutes en tout). Cet opus là fait table rase et reprend tout à zéro. Les persos sont superbement animés, les phases de combats sont survitaminées, l'histoire est travaillée (pour peu qu'on puisse parler d'un mode histoire) ... il écrase dans la joie compulsive universelle Super Street Fighter 4.  

 

Grid est mon premier jeu de simulation auto depuis Gran Turismo sur psx. Comme d'hab, je conduis comme une grosse quiche pas fraîche (un peu comme dans la vie réelle en fait ...) mais visuellement, on s'y croit et les bruits sont très bien rendus. Il ne me reste plus qu'à réussir à finir un tour entier. Sans brûler ma voiture dans le public .

 

Merci pour votre fidélité et à très vite !

 


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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 05:19

Allez, aujourd'hui, on change un peu de programme! Plutôt que de vous ennuyer avec le test d'un seul film, je me suis dit qu'un retour plus léger sur 4 films fantatsiques serait peut être tout aussi sympa! Enjoy!

 

A.I. Intelligence artificielle (2001)

 

http://images.allocine.fr/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/00/00/00/64/69216449_af.jpgFilm bouleversant que ce Spielberg. Certains auront insinué que le métrage était un tantinet artificiel et dénué de sentiments. Dans cette intrigue à tiroirs, c'est pourtant tout le contraire. Les drones démontrent toute une palette d'émotions et de besoins qu'un simple humain ne parvient plus à éprouver et malgré un visage somme toute monolithique, l'ensemble du casting, d'Osment et Law est remarquable de justesse et d'émotion.
Les différentes parties de l'histoire s'imbriquent à merveille et on reste constamment surpris .... jusqu'à un final un peu bâclé où la magie ne fonctionne plus.
Mais dans l'ensemble, on passe un très bon moment, et Spielberg démontre qu'un blockbuster peut encore faire réfléchir sans pour autant tuer et exploser à tout va.

 

 

 

 

 

Alien vs Predator (2004)

 

http://images.allocine.fr/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/35/18/23/18393144.jpgLongtemps l'affrontement entre deux des légendes du cinéma fantastique a été attendu (un peu comme l'arlésienne Robocop contre Terminator)... le résultat est somme toute sympathique mais sans plus, le film étant seulement interdit aux moins de 12 ans. De plus, les Aliens sont soumis au même ratio que les humains, à sa voir être de la chair à Patouille pour les Predator, vers lesquels va évidemment la préférence du réalisateur. Le film reste bancal et regorge de plans complètement ridicules mais aussi de vrais morceaux de bravoure : emprisonnement dela reine alien, l'idée d'avoir un réservoir à proies, le final lorsque tout ce beau monde est enfin libéré sur la banquise .... Les mythologies et gimmicks respectifs sont très bien représentés, sans compter l'apport manifeste sur le passé des deux créatures.

Au final, un soir de nuit sans lune, avec des copains et une bonne dose de laisser aller et d'indulgence, et vous tenez le film de votre soirée.

Tout seul, on a tendance à lâcher assez vite....

 

 

 

 

 

Arac Attack – les monstres à huit pattes (2001)

 

http://fr.web.img1.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/00/02/46/55/affiche.jpgBonne série B des familles, arac attack assume totalement son côté décalé et succite souvent un rire jaune face à certaines scènes pourtant horrifiques, comme la mort du chat ou de l'équipe de cyclistes.


Les personnages humains ont tous un grain certain et le final dans le supermarché rappelle certains films d'horreur d'il y a vingt ans.


Mais le déplacement vaut surtout le coup pour les araignées, véritables stars dont le soin apporté aux détails est bluffant à l'écran. Elles sautent, elles courent et eles tuent provoquant en nous une montée de bonheur enfantin peu connu depuis The Monster Squad.

A voir en fratrie ou avec sa petite amie pour pouvoir la réconforter ensuite !

 

 

 

 

 

L’exorciste (1973)

 

http://fr.web.img2.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/65/19/82/18835952.jpgL'exorciste est classé comme l'un des films les plus terrifiants des 30 dernières années. Pourquoi pas. Pour ma part, je n'ai guère été impressionné. Attention, les acteurs sont parfaits et extrêmement crédibles, l'histoire se tient mais si cela vire de temps à autre au grand guignolesque mais sans plus. Les incrustations pseudo subliminales de Pazuzu n'y sont pour rien. Peut être que le tout date un peu ou qu'en cette ère de Supernatural et autres Buffy, on ne peut plus être impressionné par grand chose. A noter également une introduction de tous les personnages nécessaire mais bien trop longue et une fin trop brutalebien que très forte. Dans le même genre, on préfèrera Exorcism avec Timothy Dalton ou bien sûr La Malédiction de Donner. D'un autre côté, un soir d'orage, avec un (ou plusieurs) copin(e)s, ça peut être sympa.

 

 

 

Merci de votre lecture et bonne semaine!
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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 08:27

picsouCapcom ....  A l'énoncé de ce nom, beaucoup penseront à Megaman, Street FIghter et autres Darkstalkers et Marvel vs Capcom , nonobstant une tripotée de jeux d'arcades devenus cultes!

 

Mais l'éditeur s'était aussi démarqué sur les consoles old gen via de nombreuses adaptations de l'univers Disney de toute beauté. En particulier sur Nes où les canards de Carl Barks ont connu leur heure de gloire qu'il s'agisse des Duck Tales ou autres dérivés comme Mystermask.

 

La bonne nouvelle du jour, c'est que l'éditeur va ressortir une version dite "remastered" du premier opus de La bande à Picsou. Et un bonheur ne venant jamais seul, on va avoir droit à une version complètement reprise graphiquement et ne semblant pas trahir le matériel originel et se rapprochant du dessin animé que nous avons tous suivi petiots !Les doubleurs officiels seront également de la partie pour jouer sur la fibre nostalgique.

 

C'est le studio Wayforward qui a décroché la timbale et le tout sera proposé sur Xbox live Arcade, le Psn ou la Wii U.

 

picsou 1

 

picsou 2

 

picsou 3

 

Et pour les plus insatiables, quelques nouvelles zones seront ajoutées ainsi qu'un petit tutoriel pour bien swinguer de la canne avec l'Oncle Picsou.

 

Rendez-vous pris donc pour le troisième trimestre 2013.

 

Et si le succès est au rendez vous, peut-être aurons nous la chance de bénéficier d'un remastering du second opus ou mieux encore, des Megaman Nes.... Imaginez de rejouer à ces vieux titres avec la palette graphique de Megaman 8!

 

 

Merci à Stephane pour l'info et à Jeuxvideos.com pour les images!
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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 05:17

http://www.cinereporter.com/imgs/medias/Film_Affiches/taille_300_210/A4578.jpgEn 1979 , Donner nous offrait un homme d'acier revisité et magnifié à la fois fidèle au comics mais aussi à une Amérique particulière. S'en suivront trois suites de réussite inégale et puis le néant ... occupé par le revival en 1989 de Batman qui succède à The quest for Peace. Il faudra attendre 2006 pour retrouver l'Ange de Metropolis sur grand écran, suite à de nombreux projets avortés et une mort éphémère en bande dessinée. Il y aura bien sûr eu la série TV Superboy, Lois et Clark, Smallville ou encore le dessin animé assez réussi de Dini and co mais c'est dans les salles que l'on veut revoir Superman.


Le scénario se base déjà sur un principe casse gueule mais original, à savoir faire table rase des opus précédents les moins appréciés et reprendre l'histoire à partir d'une version director's cut encore confidentielle. Superman revient de l'espace où il s'est renseigné sur ses origines , le tout en ayant quitté la Terre , ou en l'ayant plutôt laissée égoïstement livrée à elle même.


Il aurait mieux fallu reprendre le mythe dès l'origine, quitte à devoir supporter l'extinction de Krytpon une nouvelle fois tant le résultat final est bancal et décevant, à deux ou trois scènes près.


Passé un générique extraordinaire valant surtout pour le côté souvenir de ces titres défilants et la petite larme suite à un thème kryptonien vraiment inoubliable , on s'ennuie ferme durant 20 bonnes minutes avant de se laisser aller de nouveau pour le sauvetage de l'avion ou bien encore quand Superman sauve la ville entière d'un tremblement de terre.  


Las, à part cela, le fils de Kal-El reste risible (malade toute sa vie , il pousse un piano un peu fort et il sort guéri de tous ses maux ...) . L'acteur qui interprète Kent est affligeant si ce n'est une ou deux mimiques rappelant Reeve qui va décidément nous manquer pour un bon moment, malgré une gentille dédicace en fin de métrage et ne parlons pas de ses airs de chien battu et de ses sourires de cocker en mal de bon maître .... Le fait également de passer derrière un acteur marquant n'est plus à prendre en ligne de compte quand on pense que dans le même genre, Nicholson s'est vu damer le pion par Ledger ou bien Keaton par Bale.


Lois reste une parfaite cousine de Katie Holmes dans Batman Begins à ceci près qu'elle doit http://image.toutlecine.com/photos/s/u/p/superman-returns-2006-48-g.jpgdescendre de M Fantastique car malgré tout les coups endurés dans l'avion, elle s'en sort indemne.  


Le seul acteur mémorable restera finalement le chien du début qui a gentiment bouloté son copain, cabotinant au possible et enterrant les prestation de Olsen (regrettés M.Landes et J. Wahlin), Perry White (n'en parlons pas et vive Lane Smith) et consort.


Enfin, la kryptonite elle même est un lamentable échec, elle n'irradie même plus en présence de Superman avec le bruit qu'on lui connaît depuis Loïs et Clark. De plus, même dans le dessin animé , un simple fragment de la taille d'un ongle permet à Batman d'affaiblir Kal-El, et là, il se fait une île entière de cristal vert jusqu'à l'espace et avec un fragment dans l'abdomen de surcroît!


Une véritable déception en définitive comparé au Batman de Nolan et même aux premiers X Men... Espérons que le film entraperçu lors d'une des premières scènes de « Je suis une légende » nous rendra un Clark Kent en bonne et due forme...  

 

 

 

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 05:04

Généralement, lorsqu'on évoque l'univers des princesses aux jeunes filles d'hier et d'aujourd'hui, ces dernières se réfèrent à l'univers Disney, riches en jeunes femmes cherchant leurs princes. Néanmoins, au delà de cette conception édulcorée et rose bonbon, il faut bien admettre que la princesse reste la métaphore de la femme en devenir, chacune de ses aventures revêtant le plus souvent l’allure d’un véritable parcours initiatique devant la conduire de son statut de jeune fille adolescente à celui de femme épanouie et pourquoi pas même accomplie.    

 

C’est sur ce schéma relativement simpliste que nous avons pu découvrir les premières princesses de notre enfance qu’ont été Blanche Neige ou bien Cendrillon ou Aurore. Le petit plus restant bien sûr l’adaptation de contes classiques avec quelques notes de fantastique histoire de pimenter une action qui sans cela aurait été un peu mièvre. Ainsi, en parfait némésis se sont ajoutés des sorcières, des malédictions, des méchantes fées voir des vizirs. Car l’autre fait intéressant reste que le terme de princesse ne s’applique pas qu’à nos contrées occidentales mais aussi à d’autres univers comme celui de l’orient via Jasmine voir même indien avec Pocahontas. Ces dernières ouvrant la voie à la princesse ethnique qui trouve sa concrétisation dans La Princesse et la Grenouille qui propose enfin une jeune fille autre que la classique WASP stéréotypée. 

 

Mieux encore, au-delà de ces servitudes terrestres, ce titre peut aussi s’appliquer à d’autres races, aquatiques à l’exemple d’Ariel ou même mythologique comme pour Kida Kidagakash d’Atlantide.

 

Malgré tout, ces jeunes femmes restent enfermées dans un moule usité, à la recherche d’un prince ou dans l’attente de celui-ci , le tout en défiant le plus souvent l’autorité parentale, incarné par le père, la marâtre …. 

 

Un autre point de détail, assez commun à toutes ces figures, demeure l’origine de leur statut. Car dans les contes de fées aussi bien que chez Disney, devenir princesse se résume souvent à épouser un prince (c’est fou ce qu’ils peuvent être nombreux quand on y pense) lui-même stéréotypé (grand, sportif, brun et sans reproche). En effet, que ce soit Belle ou Cendrillon, elles sont toutes deux de basse extraction, d’un milieu aisé certes, mais non noble. Le phénomène inverse est assez rare à une exception près. Dans Pocahontas, c’est Smith qui n’est qu’un simple soldat alors qu’elle est une princesse indienne.

 

Pocahontas qui représente également un cas isolé puisque à la fin, les deux héros, ayant pourtant triomphé de tous les caprices du destin, ne se marient pas et n’ont pas de nombreux enfants comme le veux l’adage.

 

L’époque contemporaine, en rapport avec ces prestigieuses « ancêtres » n’a pas non plus à rougir et nous a également proposé de nombreuses princesses. A ceci près qu’elles sont loin d’être des potiches fatalistes subissant leur sort sans broncher, tout en remettant leur vie dans les mains d’un hypothétique mâle plus proche de la figure tutélaire que de celle du grand amour (on pensera bien sûr à Gisèle pour ceux qui veulent me contredire, quoique ….).

 

Le besoin d’évasion des jeunes femmes d’aujourd’hui (et pourquoi pas des jeunes hommes qui rêvent peut être eux aussi d’autre chose que de devoir toujours venir au secours de leur belle du jour…) s’est porté vers d’autres horizons. Indépendance, force de caractère, un soupçon d’individualisme voir même des mœurs libérées sont maintenant considérées comme nécessaire et allant de soi. Interrogez une femme à différents âges dans la rue en lui demandant quelle princesse elle voudrait être si l’occasion se présentait. Les plus jeunes comme les plus âges vous diront Blanche Neige ou quelque chose d’approchant. Les adolescentes vous sortiront du Fiona et les plus rebelles du Xéna. Peu de chance pour que l’on pense à Peach, Andromède ou Guenièvre. Marianne, peut être et encore …   

 

Du cinéma en passant par la littérature et les jeux vidéo, je vous invite donc à me suivre dans ce petit trombinoscope pas piqué des hannetons sur ces jolies filles qui sous des apparences de paillettes et d’insouciance peuvent révéler un tout autre univers ….   

 

Les classiques

 


 

PRINCESSES 1Pour commencer par le commencement, dans l’univers des « Il était une fois », la princesse archétype a été mise en place par Disney à la fin des années 30 avec la mise en chantier de Blanche Neige. La jeune fille doit donc être innocente, mais pas style sacrifiable à la Buffy, son cœur doit être pur, ses pensées aussi. Ces dernières s’orientent d’ailleurs quasi exclusivement vers la venue d’un prince qui devra forcément être charmant. Quitte à être dans le conte de fée, il sera valeureux, droit et amant fidèle, bien que cet aspect particulier de la relation prince / princesse ne soit évoqué que par la fameuse phrase de conclusion « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Physiquement parlant, la jeune fille est jeune (on parle de princesse forcément), avec un teint de pêche et des cheveux ne souffrant d’aucune coloration. Certains argueront que le nom de Blanche neige n’est pas usurpé, mais force est de reconnaître que ce visage tout en rondeur avec des traits malgré tout finement dessinés va être un modèle pour de longues années, jusqu’à Cendrillon au moins qui n’apparaîtra pas avant les fifties. Car, bien que cela puisse paraître étonnant, 13 ans séparent ces deux figures emblématiques de l’écurie Disney. En effet, là où nous aurions pu croire que la firme avait mis en scène un nombre incalculable de jeunes filles à couronnes, il ressort en fait qu’il n’y en a eu qu’une …. dizaine en 70 ans (Blanche Neige, Cendrillon, Aurore, Ariel, Belle, Jasmine, Pocahontas, Kida, Giselle et la petite dernière fan de batraciens)!

 

Nos deux princesses Disney de cette période fondatrice vont donc être des filles de bonnes famille,  vivant dans un monde idyllique avant qu'une marâtre débarque et ruine leur petit cocon, que ce soit par jalousie ou par des pulsions népotiques affirmées. Évidemment, la déchéance va rapidement pointer le bout de son museau, se résumant le plus souvent à des tâches ménagères répétitives empreintes d'injustice (en particulier pour Cendrillon). Un point commun cependant demeure, c'est l'intrusion de la magie. Négative à l'extrême pour l'une qui n'hésite pas à porter les oripeaux de la vieillesse et de la laideur pour mieux affirmer sa place vaniteuse de plus belle femme et extrêmement positive pour l'autre via l'ingérence positive d'une marraine fée qui va être un adjuvant idéal pour Cendrillon malgré la mise en place de règles qui lui joueront bien des tours (mais faut bien faire avancer le schmilblick pour que triomphe l'amuuuuuuur véritable). On notera que cette même magie peut être détournée de son rôle premier et servir le côté méchant des personnages comme dans Cendrillon 3ème du nom. Mais ceci est une autre histoire.

 

 

PRINCESSES 2Cendrillon comme Blanche Neige vont donc subir un parcours initiatique qui va les conduire de la fin d'une adolescence heureuse à un coté adulte de femme accomplie , à grand renfort d'épreuves durant cette période de transition. Cela permet bien sûr un attachement plus important et quasi immédiat du spectateur, mais aussi un dénouement d'autant plus mérité qu'il est similaire (Les deux princes se ressemblent étrangement d'ailleurs).

 

Il faudra attendre Aurore et la Belle au Bois Dormant pour obtenir une histoire et une ambiance totalement nouvelle, réussissant à fusionner Blanche Neige et Cendrillon. Tout d'abord, on peut voir une princesse de sang bleu subir une malédiction avant même sa présentation dans un monde où la magie est présente et reconnue. Les marraines sont au nombre de trois , la mauvaise fée et aussi là, chef d'œuvre de méchanceté gothique quasi inespérée dans un film d'animation destiné au jeune public et comble de joie, le traitement même de la princesse va être complètement révisé. Jusqu'à présent, c'est la jeune fille qui dégustait avant de trouver son compagnon qui était quasi absent de l'histoire quand son rôle ne se résumait pas à être conseillé par son père et les ministres de celui ci. Cette fois ci Aurore et plongée avec toute sa cour et son domaine dans un sommeil sans rêve (grâce à l'intervention des bonnes fées, cela va sans dire) et c'est Philippe, amoureux de la Belle qui va devoir se battre et faire valoir ses prérogatives face à une sorcière dragon de premier ordre. L'homme se bat pour sa compagne.

 

Nous sommes en 1959. Les mentalités ont évolué vers des horizons plus modernes. Aurore , dans  son traitement graphique tranche avec ses aînées : plus grande, plus svelte et plus jeune aussi puisque censée n'avoir que 16 ans (ce qui suppose que Philippe se bat pour une adolescente alors qu'il est tout juste adulte) …. même si la jeune femme garde une image de fragilité tout en représentant un idéal romantique, Philippe et Aurore n'échappant pas eux non plus au rituel « ils vécurent heureux.... ».

 

PRINCESSES 3Trois princesses de légendes animées après avoir été des légendes de la littérature...  il faudra attendre 30 ans pour que la firme aux grandes oreilles réutilise ce schéma avec Ariel et La Petite Sirène. Coupure bienvenue qui nous permet de sortir un peu de cette route faite de chansons et d'espoir pour nous orienter vers d'autres princesses cinématographiques répondant aux critères de cette partie. Les exemples pourront être légions et je vous fais confiance , à vous , lecteurs pour nous donner vos propres images dans la partie post en bas de page. De notre côté, nous évoquerons trois autres modèles.

 

Une autre princesse a hanté notre enfance à tous puis celle de nos propres rejetons. Elle est blonde, avec une petite couronne, adore se faire kidnapper par le roi saurien du coin et saute très haut quand elle est de l'aventure, elle adore aussi le rose.

 

 

Il s'agit de Peach , la donzelle que le plombier italien s'évertue à sauver depuis le milieu desPRINCESSES 4 années 80. Elle correspond d'ailleurs à l'archétype de la damoiselle en détresse, ne vivant que pour être délivrée. Elle est d'ailleurs issue d'une longue  lignée de jeunes femmes qui ne deviendront à fortiori jamais reines et qui pullulent dans les Pomme d'Api et autre magazines jeunesse, juste prétexte à l'aventure en fait. Rien de plus. Et l'une des rares fois où elle était sélectionnable sur les consoles old gen,  elle était de plus quasi injouable. Idem pour sa cousine pas si éloignée, source par contre de RPG de légende via un petit être à la tunique verte dont le simple nom devrait vous provoquer un petit frisson de plaisir: Zelda. A la tête d'un royaume persécuté par les forces du mal, elle se fait souvent kidnappée , entraînant l'arrivée de Link. Une autre princesse mérite aussi d'être nommée pour terminer ce chapitre sur les jeunes femmes « soumises » à leur destin et qui nous permettra de nous orienter vers le cinéma fantastique , sans compter qu'un remake est en préparation en ce moment.

 

 

 

PRINCESSES 5Il s'agit d'Andromède du Choc des Titans. Amours contrariées, maudite par le destin à être sacrifiée au Kraken via les dérives égocentriques incontrôlées de sa mère , il faudra l'intervention de pas moins d'un demi dieu et d'une chimère (indirectement, c'est d'accord)  pour pouvoir la libérer de ce sort funeste et lui accorder une vie normale. Mais avant d'être délivrée, elle aura quand même assisté à l'immolation d'un nombre impressionnant de prétendants et aura failli claquer tant elle hurlait à la face du monstre de Poséidon. Remarquons tout de même qu'elle aura finalement droit à sa propre constellation... 

 

 

Les combattives


Fort heureusement pour nous , les spectateurs, les princesses n'appartiennent pas  toutes à la caste des femmes devant être sauvées par un bellâtre local ou subissant les épreuves sans broncher. De nombreuses jeunes filles ont décidé de prendre leur destin en main, quel qu'en soient les conséquences, ce qui nous permet d'enterrer  une conception ayant fait long feu et n'étant plus très appropriée pour nos esprits contemporains. Alors oui, bien sûr, on peut continuer de fondre avec son amie  lovée au creux de ses bras un soir de pluie devant sept nains prenant soin d'une inconnue (ce qui dénote quand même une héroïne entourée d'une véritable chaine de chromosomes XY) qui enchaine les péripéties avec un certain laxisme, continuant d'évoluer dans un monde qui n'appartient qu'à elle seule (l'accomplissement étant dans les tâches ménagères avec l'aide de ses amis de la forêt) mais on peut aussi apprécier le caractère volontaire et frondeur d'Ariel ou bien la douceur de Belle qui réussit à accomplir des miracles avec un cœur de pierre.

 

 

PRINCESSES 6

 

Ce n'est pas pour rien d'ailleurs que nous citerons ces deux jeunes filles. Elles marquent le renouveau Disney et  appartiennent au nouvel âge d'or de la firme. La gente féminine apparaît soudainement sous un nouveau jour. Ariel pour commencer n'est pas seulement de haute extraction, septième et plus jeune fille du roi Triton, elle appartient directement au monde des légendes, celui des sirènes et comme toutes fille de son âge, s'amourache d'un prince séduisant et droit (Eric) qu'elle n'a vu qu'une seule fois mais en action au milieu d'une tempête bravant les éléments pour sauver un membre d'équipage (scène que l'on peut revoir en quasi copié collé dans le Sinbad de Dreamworks mais pour d'autre raisons). Là où certaines veulent l'impossible (un poney le plus souvent) elle ne voudra plus qu'une chose, une paire de jambes pour devenir humaine. Mais qui dit sirène dit aussi magie, ce qui va entrainer un véritable calvaire émotionnel pour la jolie rousse, déchirée entre le défi à l'autorité paternelle et l'amour aveugle d'Eric plus à la recherche d'une voix que d'une compagne véritable (pendant un tiers du film, vu l'extraordinaire final qui renoue enfin avec une audace que l'on pouvait croire définitivement enterrée depuis la Belle au Bois Dormant).

 

Ariel est impulsive, possède un timbre peu commun,  à son propre réseau d'amis hors du cadre familial, ce qui correspond à la jeune fille type des années 90 qui cultive de surcroît un hobby pas forcément autorisé par le cadre parental mais qui ne risque pas non plus d'aller sur des sentiers illégaux (quoique) ou risquant de mettre en cause son intégrité. Elle nourrit simplement des rêves d'aventure et d'évasion mais aussi de compréhension, dissimulant à peine une ode à la tolérance... ce qui reste aussi un fait nouveau.

 

Rien de spécial avec Aurore, Blanche Neige ou Cendrillon, si ce n'est une histoire d'amour aux débuts difficiles mais qui finit bien. Avec Ariel, l'animé passe un message aux enfants comme aux parents accompagnateurs sans pour autant être lourdement moralisateur. De plus, Ariel est débrouillarde et n'a pas besoin de passer par la case « mort » ou « sommeil agité » ou « destin volé sauvé par le hasard » pour accomplir son rêve. Elle ne doit sa réussite qu'à elle même. Elle est seule pendant trois jours (Sébastien s'attirant plus d'ennuis qu'autre chose sauf pendant l'allégorique promenade sur le plan d'eau), muette de surcroit, devant faire face à un monde qu'elle ne connaît finalement que très peu (voir passage de la fourchette) et qui reste l'interdit suprême de son roi de père, avec une paire de guibolles dont elle ne connaît rien non plus. C'est elle aussi qui luttera avec Eric pour défaire Ursula. Et finalement, c'est elle qui parviendra à convaincre son père de sa véritable place tout ne lui faisant comprendre qu'elle l'aimera toujours. Pour une adolescente, admettez que le tableau reste flatteur et que son histoire d'amour, elle se sera battue pour la voir se conclure!  Une grande princesse Disney qui aura su composer avec l'ensemble des multivers d'histoire sentimentales de la firme pour une production grandiose et qui remettra Mickey sur les rails!

 

 

PRINCESSES 7Belle pour sa part va marquer un léger retour au classicisme. La version Disney va suivre le conte de base, celui même qu'aura suivi Cocteau en « emprisonnant » une fille de ferme dans la tour d'ivoire d'un prince maudit pour ses mauvaises habitudes et le peu de considération dont il eu fait preuve envers une vieille dame mendiante. Le fait est que le jeune prince égoïste a été transformé en bête et toute sa cour en objets animés (faut croire qu'elles ont que ça à faire les fées et les sorcières aussi, elles doivent quand même s'ennuyer terriblement les pauvres). La force de Belle restera d'accepter son destin tout en essayant d'adoucir la vie de la Bête. Jusqu'à voir naitre le véritable amour, une fois de plus, celui même qui pourra le délivrer du sortilège. Mais ici, pas de représentant de la caste magique si ce n'est une rose sous verre, seulement un olibrius  du nom de Gaston qui se croit imparable et le plus beau de la contrée. Un rustre de premier ordre en vérité finalement pas si éloigné dans sa description des premiers princes Disney à ceci près qu'il est extrêmement mal élevé et terriblement rustre, mélange peu avenant auquel on peut ajouter un doigt de méchanceté cruelle lorsqu'il cherche à tuer la Bête. Belle est un monument d'innocence et d'amour qui parviendra à rompre le charme et qui restera avec la Bête. Bon bilan pour elle pour une simple fille de ferme aussi jolie soit elle, les autres filles étant plus souvent jolie mais sans réelle personnalité.

 

 

PRINCESSES 8

 

Pocahontas, qui clôture l'ère des princesses des années 90 du studio, peu s'apparenter à Ariel. Elle est issue d'un autre milieu que la classique bourgeoisie et appartient  à une autre culture. Elle est aussi sous l'égide d'une autorité paternelle qui veut le meilleur pour elle et devient amoureuse de l'inconnu qui devient rapidement aussi un interdit. Quasiment traité sur le mode d'une comédie musicale, c'est également la tolérance et le respect de l'amour de l'autre qui va être mis en évidence, non sans envoyer une petite pique à la vieille Europe colonialiste et en introduisant aussi une touche de magie. Pocahontas reste une princesse fière, libre et c'est également une adulte de corps comme d'esprit à la fin du film. Elle aura changé son destin et le regard de son peuple sur le monde (et inversement pour Smith qui influence Pocahontas tout en subissant de bon gré l'influence de cette dernière). Pocahontas augure d'ailleurs des derniers changements féminins contemporains en jouant un rôle charnière en Ariel et  Kida Kidagakash d'Atlantide.

 

PRINCESSES 9Dans ces princesses dites combattives, on peut également trouver d'autres exemples frappants dans le cinéma de ces dernièers années. Blade II propose une Nyssa qui n'est ni plus ni moins que l'égale de l'anti héros éponyme. Elle sera également son seul amour sur la trilogie cinéma, nous offrant une volonté de fer pour défendre sa cause, malgré une fois encore un autorité paternelle déviante et un affrontement fratricide indirect. Le plan final dans les bras de Blade reste assurément la pose la plus marquante des trois métrages, la plus lourde de sens quand au caractère isolé du héros. Car en plus d'être un individu à part entière avec sa propre histoire et ses propres leitmotiv, elle parvient à révéler des aspects méconnu du Daywalker, aspects qu'il ignorait d'ailleurs lui même, lui offrant l'espace d'un instant une fenêtre sur un avenir qui lui sera refusé (et ce n'est pas Trinity qui va le remettre sur ce chemin).

 

 

 

PRINCESSES 10Quitte à rester dans le monde des adaptations de comics, on pensera aussi à Nuala, de sang royal pur cette fois, dans Hellboy II. Destinée maudite de par les ambitions de son frère Nuada qui veut régenter le monde (comme c'est original) après l'avoir rendu aux créatures de la nuit. Elle tentera de le contrer en le fuyant, en lui dissimulant la précieuse relique permettant d'obtenir le contrôle des légions d'or puis prendra le contrôle dans un final attendu mais très émouvant (et réussi graphiquement de plus, merci Del Toro). Ajoutons à cela une beauté rare et une nature étrange, nonobstant une volonté de préserver l'ordre établi au déni de sa propre origine, et on obtient une fois encore une princesse forte qui aurait du être reine.

 

 

PRINCESSES 11On terminera cette partie avec l'évocation de la femme du pharaon, Anck-Su-Namun, princesse par alliance qui trompera son mari pour les yeux (puis le corps ?) d'Imhotep. Véritable athléte, dotée d'une force peu commune de caractère et d'une fidélité sans faille, elle luttera à travers les millénaires pour retrouver son amant, se frottant de nouveau à sa Némésis pour finalement abandonner Imhotep à une damnation éternelle. Un monstre d'orgeuil dissumulant une montagne d'égoïsme. Elle cachait bien son jeu, surtout quand on pense aux sacrifices consentis par Imhotep pour la retrouver....


 

Les modernes


Dans cette évolution logique , allant de la femme image d'Epinal à la femme assumant ce qu'elle est , il était normal d'arriver à une image de la femme moderne, celle qui se bat avec sa moitié tout en exprimant ses propres ressentiments face à ce même individu, tout en envoyant ad padres les conventions et en rendant folle l'image paternelle. Amusant de constater que les princesses Disney sont toutes soumises ou dépendantes de cette image. Blanche Neige et Cendrillon doivent leur statut à la disparition de leur père peu de temps après la mort de celui ci, Aurore est maudite suite à une erreur de jugement parentale, Belle est prisonnière de la Bête pour sauver la vie de son père suite aussi à une erreur et Pocahontas doit « subir » la bienfaisance paternelle et rester dans le chemin de ses ancêtres. Quand à Ariel, Triton devrait pouvoir se passer de commentaires...

 

 

PRINCESSES 12Jasmine correspond à cette nouvelle représentation de la jeune femme moderne. Fille de calife, ancrée dans la réalité politique, elle veut malgré tout trancher avec le protocole et sait mettre à jour la véritable personnalité de Jafar. Elle partagera avec Aladdin les mêmes idéaux et même si la magie est de mise dans le film, c'est tout de même elle qui fuguera du palais pour découvrir le monde extérieur, ce qui aura manquer de lui coûter la vie pour une simple erreur de jugement démontrant la vaillance de son innocence (autre point commun que partage toutes ces princesses d'ailleurs). C''est aussi cette dernière qui découvrira la véritable identité d'Aladdin, pas l'image sociale mais ce qu'il recèle au fond de lui. Il sont destinés au mariage mais celui ci n'est pas prêt d'être prononcé. Tout comme pour Pocahontas, ces princesses modernes n'ont plus le droit à la sempiternelle ritournelle du « ils vécurent.... ». Smith retourne sur le continent blessé, Jasmine et Aladdin vivent encore nombres d'aventures tout au long d'une série et de deux autres métrages avant de conclure. La princesse moderne a de nouvelles ambitions, une nouvelle façon de concevoir sa vie et n'a donc plus à suivre les dictats d'autrefois. Ce qui n'est pas un mal. L'image masculine suit d'ailleurs le mouvement et s'adapte à ces nouveaux caractères. Il serait dur d'imaginer un prince Philippe tomber amoureux d'une Pocahontas comme de concevoir un Smith jeter un regard mielleux à Blanche Neige. Les époques changent. Les publics changent. Il faut faire avec cette mouvance. Quitte à aller vers des extrêmes à la Atlantide.

 

 

 

PRINCESSES 13Avec cette ultime production, Disney clôture son bal des princesses avant de se diriger vers une innovation radicale après près d'un siècle d'existence en proposant une princesse black dans  La Princesse et la Grenouille (merci au vent de liberté introduit par Lasseter qui a déjà du faire face à des détracteurs l'obligeant à changer certaines choses avant même le premier tour véritable de manivelle). Atlantide reprend le fameux mythe (tout en piquant des idées , même si cela n'est pas reconnu, à l'animé Nadya) en intronisant à sa tête un roi vieillissant mais millénaire et sa jeune fille, véritable miroir des adolescentes d'aujourd'hui, Le film datant des années 2000 et devant toujours suivre à ce niveau une modernité sans faille. Pocahontas et Jasmine , respectivement en 1995 et 1992, coexistaient à jeu égal en temps de présence et en enjeu dramatique avec leur pendant masculin. En 2001,  Kida prend l'avantage et même de le dessus  sur toute une troupe de mâles testostéronés et sur le fragile Milo qui à son tour vivra un parcours initiatique donnant un jeune homme beaucoup plus sûr de lui en fin de film (c'est un peu lui la princesse classique pour le coup, la boucle étant alors bouclée dans les rapports et dominantes hommes/ femmes). Kida recèle à elle seule la destinée de son pays, de sa succession et reste le principal ressort dramatique du film. De plus, elle est très extravertie, curieuse et touche à tout et intelligente pour ne rien gâcher. Visuellement proche d'un trait de mangaka, elle est à la fois un parangon de jeunesse et de maturité future. Un accomplissement en soi. Terminer les fariboles et les fanfreluches du début, les belles robes et autres bijoux classiques. Kida arbore des motifs tribaux, est sportive et prend les devant pour un rafraichissement total. Et autre révolution, la figure du père disparaît tragiquement certes mais pour lui laisse la place. Elle investit donc tous les rôles dévolus à d'autres hommes pendant si longtemps.

 

Le traitement des princesses Disney étant quasiment achevé, on se tournera à nouveaux vers d'autres métrages pour trouver des princesses emblématiques, des femmes modernes, entreprenantes voir parfois masculine.

 

 

PRINCESSES 14Comment parler d'un tel sujet sans citer la princesse Leïa, reine parmi les reines dans le cœur encore vivace d'adolescents aujourd'hui trentenaires? Avant gardiste dans le premier opus de la première trilogie Star Wars (on se basera sur les dates de sorties et non sur des histoires de chronologie svp)(et je laisse de côté le rôle de Portman, reine  d'un seul cycle ) puisque responsable politiquement mais aussi dans la résistance contre l'Empereur Palpatine. Elle confirmera son statut par la suite acquérant même la possibilité d'être elle même l'une des dernières Jedi encore en vie et sera au centre d'une lutte vaudevillesque entre Solo et Skywalker. Son  engagement, sa détermination sans faille et le fait qu'elle obtienne à l'égal des hommes une autorité sans borne dans le mouvement résistant font d'elle un fer de lance de ce changement latent mais réel de perception de la femme dans un monde dominé par l'homme.La Marianne de Robin des Bois est également digne d'être citée comme une femme forte et combative (version Kevin Costner). Astucieuse, elle a su rester fidèle à ses principes tout en gardant une semi liberté de façade mais rallie le mouvement résistant initié par Locksley dès qu'elle le peut avant de se joindre ouvertement à lui. Le prix à payer pourra paraître élevé mais quand il s'agit de liberté.... 

 

PRINCESSES 15Elle n'est certes pas princesses mais les intentions planant autour d'elle, sa noble ascendance et son mariage final lui en donne le statut.On peut être une princesse maudite mais aussi appartenir au monde de la magie. Fiona en est la parfaite représentation et son côté ogresse lui permet d'afficher une modernité de tous les instants sans pour autant dénigrer les conventions. Elle est caractérielle, elle rôte, tance vertement Shrek et l'âne mais est souvent de bon conseil. Son évolution est intéressante tout au long de la trilogie. Le premier épisode donne énormément d'importance aux apparences (cf Lord Farquad) mais verra triompher l'amour véritable qui passera au dessus de ce que tout le monde attendait logiquement. Fiona passe alors du statut d'adulescente (autre nouveauté) à celui de femme véritable, rôle qui trouvera son prolongement dans le second opus où Shrek par amour pour elle essaiera d'être humain pour entrer dans le moule sociétal. Mais l'amour triomphera encore.  Son rôle prend encore de l'ampleur dans le dernier chapitre en date puisqu'elle devient mère d'une floppée de petits diables fortement attachants.

 

PRINCESSES 16

 

Et contradictoirement, c'est aussi dans cette dernière ehure et demie que le monde des princesses connaît une véritable révolution. Fiona sait se battre, on l'a toujours su et Trinity n'a rien à lui apprendre ou inversement. Mais elle entraîne aussi toutes ses cousines dans la bataille, pastichant (dernier stade d'évolution du traitement du personnage « princesse », le retour flatteur au temps jadis avec une goutte d'ironie folle) l'ensemble des productions Disney avec une Blanche Neige qui utilise dans un but de destruction massive les êtres de la forêt, une autre qui envoie des boomerangs et même sa mère qui donne des coups de boule dévastateurs! A la fois inattendu, idiot et complètement jubilatoire, cette révolte des princesses reste même l'un des meilleurs moments de la quête pour Arthur!

 

PRINCESSES 17A côté de cela, nous avons aussi des princesses qui ne vont pas forcément grandir, bien au contraire. Les profondeurs de l'océan ne contiennent pas que des princesses de haut standing comme Ariel... A côté du roi Triton, on aura aussi le roi Neptune et sa fille la princesse Mindy. Parfaite enfant gâtée et moralisatrice en plus (!)faisant effectuer à son père ses quatre volontés, elle va en faire voir des vertes et des pas mûres au pourtant méritant Bob l'éponge et à l'inénarrable Patrick. Néanmoins, elle restera un adjuvant de valeur. Mais de là à faire une satyre au vitriol des gamines d'aujourd'hui, il n'y a qu'un pas (qui est opportunément franchi d'ailleurs).

 

 

Il reste évidemment d'autres princesses potentielles dans cette catégorie mais ce trombinoscope est loin d'être exhaustif : de Sû de Love Hina à l'héroïne maudite de Scrapped Princess en passant par Guenevièvre  et Arthur ou bien encore Rebelle de Pixar, il y a encore de quoi faire et nous comptons sur votre participation un peu plus loin!

 

Les icônes et les cas particuliers

 

Parmi les princesses que nous n'avons pas encore abordé, il reste les cas particuliers et celles que l'on pourraient considérer comme des icônes. Représentatives d'un courant de pensée, d'une conception métaphorique ou tout simplement atypique de par leurs origines, leur âge ou leur destinée, elles ont également marqué l'écran, grand ou petit, de leur empreinte voir les esprits d'une partie de la population lors de leur passage fugace à la postérité. Je vous propose donc de clôturer ces quelques lignes avec ces derniers portraits.

 

Nous avons vu les princesses de conte de fée chez Disney, ces dernières ayant également connue d'autres adaptations fort nombreuses, nous en avons omis volontairement d'autre parmi lesquelles la Peau d'âne de Demy aurait parfaitement eu sa place d'ailleurs, nous en avons même citer une pouvant se battre avec Fiona. Mais ce n'est pas la seule dans ce cas.

 

 

 

PRINCESSES 18Deux autres princesses ayant une source mythologique quasi commune ont hanté nos petits écrans des années durant , défouraillant les bad guys et les dieux à tout va. Xena a été une révolution télévisuelle pour l'image de la femme réussissant en plus à supplanter la série d'origine dont elle était issue, Hercule. Pour la première fois, une femme en remontrait aux hommes, était même craint par eux et par les dieux, réussissait à être une image maléfique en quête de rédemption tout en permettant d'aborder le thème encore tabou de l'homosexualité dans les rapports troubles entretenus au fur et à mesure avec Gabrielle (alors que les liens unissant Iolas et Hercule étaient explicitement amicaux et rien d'autre), le tout dans des costumes capable d'émoustiller la gente masculine tout en étant visuellement réussis et à priori justifiés vu les nombreux combats menés.

 

 

 

PRINCESSES 19A côté de Xena, on songera sans malice à Wonder Woman dans au moins trois adaptations. La première avec la belle Lynda Carter, lui donnant ses lettres de noblesse mais aussi un caractère parfois infantile mais toujours honnête et sincère dans ses actes. Elle apparaît aussi comme fragile car cette version se fait quand même assez souvent malener voir perd ses pouvoirs car faisant montre d'une trop grande confiance à autrui. Le statut de princesse est justifiée de par son rang de fille unique de la reine Hyppolite.

 

La seconde mouture se voit dotée de pouvoirs supplémentaires , et d'une force égale à celle de Superman, pour une détermination égale. On pensera bien évidemment à la Wonder Woman animée de Bruce Timm, membre régulier de la Justice League. Le pseudonyme de princesse guerrière n'est ici plus usurpé tant les racines de la jeune femme transparaissaient dans certains épisodes clefs, y compris ceux mettant à mal Hawkgirl. La dernière version en date reste celle du film de DC animation encore inédite chez nous (mais dispo partout en z1 avec une excellente piste de sous titres français. Jetez vous dessus, pour les fans de DC Comics, c'est un must!) réussit le parfait mélange des deux premières, portant à l'écran une fusion judicieuse des deux origines pour offrir une princesse sans autres super héros, impliquée dans des conflits divins concernant Zeus, Ares et Hades. Le statut de Diana , sa fierté , son arrivée dans le monde mortel des humains et sa rencontre avec Steve Trevor (increvable quelque soit son époque) font d'elle une guerrière accompli, le sens du devoir et du sacrifice étant au coeur de la mythologie amazone. Le combat final contre les armées d'Arès est d'ailleurs tout simplement inespéré et purement jouissif (une secrétaire au président US : une armée de top models en armure nous a sauvé). L'OAV est vif, non dénué d'humour et respectueux du matériel original. Que demander de plus?

 

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Dans une moindre mesure, on citera  Mononoké, princesse elle aussi guerrière, fille héritière d'un monde qui se meurt et maillon de ce dernier avec le monde nouveau celui des hommes. Forte personnalité, fluidité exceptionnelle à l'écran pour une humanité malgré tout à fleur de peau sous un masque tutélaire, elle aura représenté un tournant pour l'animation japonaise et mondiale tout en consacrant (enfin) le génial Miyazaki.

 

 

PRINCESSES 21Plus posées , d'autres princesses apparaissent comme des êtres inaccessibles qui vont confier leur destin ou celui de leur royaume à un individu Particulier. Arwen (la noble dame), magnifique princesse elfique sacrifiera son immortalité à Aragorn après avoir pris une part important dans la lutte contre Sauron (du moins dans la trilogie de Jackson, intercédant même à la protection passagère des Hobbits) tandis que la contrée de Fantasia sera sauvée par sa princesse qui en aura conserver quelques fragments à l'abri du redoutable néant, et comptant sur un mortel du nom de Bastien et sur son imaginaire qu'il devra débrider pour tout reconstruire. Deux princesses à priori inaccessible et qui joueront pourtant un rôle clé dans la vie de nos héros en proie longtemps au doute avant qu'ils ne s'accomplissent à travers elles.

 

A côté d'elles, on pourra réserver une place aux princesses martyres. Nous n'en citerons que deux. La première est issue d'un film et non pas d'un animé Disney et c'est d'ailleurs la seule qui aura eu droit à un traitement aussi mature. Personne ne se souviendra du nom d'Elspeth, princesse de la contrée d'Urland. Et pourtant. C'est la seule princesse qui s'opposera publiquement à la volonté injuste de son père. Pour assouvir la volonté du dragon Vermithrax, ce dernier procédait tous les ans au sacrifice d'une jeune vierge issue de  la population mais en prenant soin de ne pas mettre dans l'urne du hasard le nom de sa fille. Quand celle ci se rendit compte de la supercherie, elle n'hésita pas l'année suivante à remplacer tous les noms par le sien, se condamnant par là me^me à une mort affreuse et certaine (la dernière qui plus est, Galen prenant soin de participer à l'élimination du Dragon du Lac de Feu). Le sacrifice de la princesse est montré dans ce qu'il a de plus cru. Elle est attachée, le dragon la dévore et ses restes sont à leur tour dévoré par les bébés de ce dernier. Voir à l'écran dans un film Disney des morceaux de jambes à la chair sanguinolente dans la gueule de reptile, il fallait oser, et rien que pour cela, elle méritait d'être ici citée, elle qui donna sa vie pour sauver celle de l'un de ses sujets, en toute connaissance de cause. On est loin de l'Andromède du Choc des Titans.  

 

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Cette transition mythologique nous permet d'ailleurs de rebondir sur l'une des princesses les plus exaspérantes de la japanimation, passant le plus clair de son temps à se poser en martyr sacrificiel pour être sauvée in extremis d'une mort certaine (tantôt par une flèche, tantôt en étant vidée de son sang, c'est qu'elle a de l'imagination de la douleur) le tout pour sauver l'humanité. Nous parlons évidemment de Saori, l'égérie de Seiyar dans les Chevaliers du Zodiaque. Bien sûr la première fois, dans sa grande toge blanche, une flèche dans le cœur en une douzaine d'heures pour la sauver révélant en cela l'existence de non pas un mais douze chevaliers d'or, cela avait son charme et a été riche en révélations pour nos adolescents chevaliers, mais à la longue, on se demande encore pourquoi Seiyar veut toujours la sauver, surtout après la volte face de l'Oav Abel... Mais l'amour est aveugle (et dans son cas singulièrement bouché à l'émeri). De plus on peut sérieusement douter qu'une réincarnation d'Athéna puisse réellement être aussi mièvre et refuser toute action contre d'autres dieux qui n'hésitent pas eux à tout détruite de Poséidon à Hadès, le seul contre qui elle interviendra finalement en personne, revêtue de sa propre armure.

 

 

PRINCESSES 23Enfin pour finir notre petite vadrouille au pays des princesses, nous avons gardé le petit grain de folie Disney pour la fin avec cette brave Gisèle, archétype fondamentale du côté un peu mièvre et si touchant de toutes les femmes citées jusqu'à maintenant. Le monde de Gisèle , première princesse terrestre Disney rousse de surcroît dans un univers dominé par les blondes et les brunes  (Ariel étant un cas à part , puisqu'appartenant d'abord au monde aquatique et la couleur flamboyante de sa chevelure renvoyant principalement à son caractère, dixit les bonus du dvd) est un paradis du nom d'Andalasia. Belle, pure, innocente, focalisée sur son prochain mariage avec un prince dont elle ignore quand même absolument tout , elle a aussi le don de parler aux animaux. Si l'on ajoute sa marâtre maléfique (à croire qu'elles le sont toutes ! A quand un beau père tyrannique? ), on obtient un parfait mix qui va vite désenchanter lorsqu'elle va arriver dans le monde réel, triste et sans couleur qu'est notre bonne vieille Terre. Car après avoir exploré en film et en animation tous les chemins possible, il ne restait plus qu'un mélange heureux de ces deux conceptions du cinéma pour nous offrir en plus un spectacle touche à tout de haute volée maîtrisant parfaitement son sujet, car la brave Gisèle est restée entière en changeant d'apparence. Les animaux l'écoutent toujours et elle a la capacité par son simplicité à transmettre l'amour à ceux qui l'approchent.

 

Jusqu'à même réveiller le cœur zombifié d'un dr Mamour de passage tandis que le vrai prince , totalement superficiel finira avec la femme superficielle du film, celle qui n'a aucune importance nia aucune contenance. La justice de Cupidon a bien fonctionné et les obstacles bien qu'éculés sont restés nombreux des tentatives de pommes empoisonnées à l'intervention finale de la belle mère elle même métamorphosée en dragon abattu par un …. écureuil revanchard et fidèle qui terminera auteur à succès dans le pays des contes de fée!

 

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Merci pour votre lecture attentive et à très vite!

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